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Entretien avec la jeune poétesse Laetitia Gand
L'écriture a le pouvoir de dire tout...
Publié dans Albayane le 16 - 01 - 2013


L'écriture a le pouvoir de dire tout...
A un âge aussi jeune, Laetitia Gand, a découvert le monde de l'écriture dont la poétesse en herbe a tissé des relations intimes et poétiques avec les mots. Née en 1979 à Neufchâteau (Vosges), Laetitia est, d'abord, une mère attentive et comblée qui fait tout avec passion. Fidèle et généreuse en amitié, elle n'est heureuse que lorsqu'elle voit autour d'elle les gens sourire. Déjà, la créatrice est l'auteure de plusieurs travaux littéraires dont «Le roman du temps qui passe» (roman), «Traces de vie» (Poésie), «Entendez-vous... cette chaleur jaune?» et bien d'autre.
Al Bayane : Selon Martin Heidegger «l'homme habite en poète», comment avez-vous découvert le poète qui vous habite?
Laetitia Gand : J'ai toujours été attirée par les livres, la lecture mais c'est à l'adolescence que j'ai commencé à griffonner sur des cahiers mes premiers poèmes. L'âge des premiers amours. L'âge de révolte. J'ai ressenti le besoin d'écrire en moi et il ne m'a plus quitté par la suite. Je me suis tournée vers des études littéraires. Pour moi, je sentais l'appel du livre. Je voulais travailler dans le domaine littéraire.
Vous avez déjà mentionné que la poésie est moins connue chez les lectorats. Pourquoi d'après vous?
Beaucoup de gens qui lisent trouvent que la poésie ne se lit pas comme un roman par exemple. Les textes courts ne les attirent pas. D'autres encore ont été, je dirais, forcés à lire des auteurs de poésie classique durant la période de leur scolarité alors que là ils se cherchaient un genre littéraire à aimer lire. Le dégoût donc a pris place. D'autres encore, suivent le mouvement de la mode en littérature. Il faut lire tel auteur car tout le monde le lit, tel genre, car c'est justement la mode, style la série des Harry Potter, Twilight. Et la poésie reste encore du domaine des illustres auteurs tels Hugo, Ronsard... On regarde peu de nos jours les auteurs contemporains qui écrivent de la poésie. Pourquoi? Je ne saurais dire, je n'ai que des hypothèses comme je viens de le dire mais je trouve cela dommage, car la poésie a sa beauté.
Vous voyez que les maisons d'éditions acceptent souvent la publication des recueils poétiques?
La poésie se publie par des maisons d'édition mais beaucoup d'entre elles publient des anthologies qui hélas ne valorisent en rien l'auteur mais le noient dans la masse et les anthologies profitent plus aux maisons d'éditions qu'aux auteurs-mêmes. Mais j'ai la chance d'avoir été publiée par trois maisons d'éditions françaises.
Selon Rilke, «pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d'hommes et de choses, il faut connaitre les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s'ouvrant le matin».
De quoi s'inspirent vos textes ?
D'où me vient mon inspiration? Une fois, j'ai fait un rêve que j'ai couché par écrit, mais je m'imprègne de ce qui m'entoure, des émotions que je ressens et celles des gens qui m'entourent. Un rien m'inspire, un mot, un titre, une image, une peinture, une conversation que j'ai eue avec une personne... J'ai l'impression sans cesse que mon esprit vagabonde et que je vais coucher des mots sur du papier. Mes premières inspirations furent avant tout l'amour et mes souvenirs d'enfance. Mais désormais, je m'évade davantage. C'est comme si j'avais une double vie par mes écrits. Par contre, je voyage peu. Ce sont les rencontres qui m'inspirent. Je suis très extravertie. J'aime les gens, leur culture, leur tradition...
Quelles sont les messages que vous souhaitez transmettre à travers l'écriture poétique?
Je souhaite surtout transmettre des émotions simples. La poésie est partout, dans les mots comme dans ce qui nous entoure. Je ne souhaite pas simplement écrire pour transmettre mes états d'âme. Je suis heureuse d'écrire, c'est ma passion. J'ai des choses à dires, témoigner à ma façon sur des sujets tels que la guerre, l'amour... L'écriture a ce pouvoir de dire ce que d'autres ne peuvent ou n'osent dire.
Un dernier mot aux lecteurs d'Al Bayane?
A vous chers lecteurs d'Al Bayane, vous ne me connaissez pas encore, mais je suis heureuse de vous faire partager ma passion. Peut-être un jour vous aurez l'envie de me lire... Alors, vous serez les bienvenues dans mon univers. A bientôt peut-être...


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