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L'aide publique au cinéma
L'avance sur recettes en débat
Publié dans Albayane le 18 - 01 - 2013


L'avance sur recettes en débat
Le livre blanc sur le devenir du cinéma au Maroc ne sera pas prêt à l'échéance (le mois de janvier) fixée par le ministère de la Communication, maître d'ouvrage du projet. La commission «scientifique» désignée pour accomplir cette tâche n'a pas terminé ses investigations et autres réflexions.
Des missions de recherche et d'information ont été confiées à des sous-commissions qui vont rendre leur copie vers la fin du mois courant. Il faut compter un autre mois pour le travail de synthèse et de mise en forme. Peut-être le bourgeon va éclore au printemps. Pendant ce temps là, le cinéma continue son bonhomme de chemin. La réforme a besoin de temps. Faut-il rappeler que la commission du livre blanc est présidée par le professeur Abdallah Saaf, ancien ministre et surtout professeur des sciences sociales à qui on doit une théorie sur la distinction entre le temps politique et le temps de la réforme. Le réformiste a besoin de temps, alors que le politique n'a pas le temps. Et en matière de cinéma, le temps, c'est de l'argent. Et quand on parle d'argent, on pense fatalement à l'aide publique pour le cinéma qui a pris, depuis 2004, la forme de l'avance sur recettes.
Un peu d'histoire
Parler aujourd'hui du cinéma marocain, c'est parler de l'histoire de l'aide au cinéma. Celui-là n'aurait pas existé sans celle-ci. D'ailleurs, le Maroc passe pour être un modèle régional et continental en matière d'aide publique au cinéma. Au Maghreb, en Afrique, le Maroc est regardé avec admiration... et jalousie. Faut-il rappeler que parmi les premières actions de la nouvelle Tunisie post-Ben Ali, en matière de cinéma, était de réfléchir au modèle marocain avec notamment un décret gouvernemental instaurant un organisme public du cinéma et une réflexion sur les modalités d'aide publique à partir de l'exemple marocain : un jour l'histoire dira ce qu'il en a été exactement et qui a aidé dans ce sens nos frères tunisiens...
Précisons d'emblée néanmoins que la formule marocaine actuelle n'est pas la panacée ; elle est, elle-même, le résultat d'un processus et d'une longue maturation. Comme elle est appelée aussi à évoluer. Trois étapes vont caractériser ce processus : 1980- 1987(le fonds de soutien), 1987-2003 (le fonds d'aide à la production), depuis 2004 (l'avance sur recettes).
Ces grandes dates qui balisent l'évolution de l'aide au cinéma sont aussi traversées de dates intermédiaires qui renvoient à des corrections et des amendements apportées aux textes fondateurs. Ce fut le cas notamment en 1995, 1997, 2003, et 2005... A chaque fois, l'autorité de tutelle et les professionnels apportent des réajustements en fonction du retour d'informations à partir de la pratique.
Il faut donc remonter à la fin des années 70 pour trouver la première trace financière d'une intervention étatique d'aide à la production. Rappelons que le Centre Cinématographique Marocain avait parmi ses prérogatives originelles de produire...cela a donné lieu à une riche filmographie de courts métrages notamment institutionnels et à quelques tentatives en matière de long métrage de fiction, de Vaincre pour vivre à Sarab... Mais l'aide proprement dite remonte à 1980. A cette époque on parlait du fonds de soutien à la production. C'était quasiment une aide automatique, tout projet déposé auprès de la direction du CCM disposait d'une prime à la production. Le cinéma marocain vivait une traversée du désert : en moyenne un film par an : à peine vingt films ont été produits depuis 1958 (c'est-à-dire depuis Le fils maudit de Mohamed Ousfour considéré par certains historiens comme le premier film réalisé par un Marocain), jusqu'à 1979.
Avec l'entrée en vigueur de la formule du fonds de soutien et de la prime à la production le nombre de films va connaître un accroissement considérable. Rien qu'entre 1980 et 1984, vingt-six (26) films de long métrage vont voir le jour et permettre l'émergence, en 1982 à Rabat, d'une manifestation entièrement dédiée au film marocain ; ce sera le Festival National du Film. Il est utile de rappeler le montant de la prime octroyée à l'époque à travers quelques exemples. C'est ainsi que pour l'année 1980, un film comme Le Facteur de Hakim Noury avait obtenu 360 000, 00 dirhams ; Alhal (Transes) de Ahmed Maanouni avait obtenu 100 000,00 dhs ; Le grand voyage de Tazi 350 000, 00 dhs. En 1981, Le coiffeur du quartier des pauvres de feu Mohamed Reggab avait obtenu 300 000, 00 dhs ; Les beaux jours de Shehrezade de Mostafa Dekaoui avait obtenu 400 000, 00 dhs. Hadda de Mohamed Aboulouakar en 1984 avait eu pour sa part 400 000, 00dhs.
Cette première expérience ne fera pas long feu : déjà à l'époque on avait ressorti le débat sur la quantité qui a « primé » sur la qualité. Rien de nouveau sous le soleil, à ce niveau aussi !
Ce tableau va nous permette de récapituler le nombre de films produits et le total des montants distribués lors de la première expérience du fonds de soutien au cinéma au Maroc, lors de la décennie 1980 – 1989 :
Le livre blanc sur le devenir du cinéma au Maroc ne sera pas prêt à l'échéance (le mois de janvier) fixée par le ministère de la Communication, maître d'ouvrage du projet. La commission «scientifique» désignée pour accomplir cette tâche n'a pas terminé ses investigations et autres réflexions.
Des missions de recherche et d'information ont été confiées à des sous-commissions qui vont rendre leur copie vers la fin du mois courant. Il faut compter un autre mois pour le travail de synthèse et de mise en forme. Peut-être le bourgeon va éclore au printemps. Pendant ce temps là, le cinéma continue son bonhomme de chemin. La réforme a besoin de temps. Faut-il rappeler que la commission du livre blanc est présidée par le professeur Abdallah Saaf, ancien ministre et surtout professeur des sciences sociales à qui on doit une théorie sur la distinction entre le temps politique et le temps de la réforme. Le réformiste a besoin de temps, alors que le politique n'a pas le temps. Et en matière de cinéma, le temps, c'est de l'argent. Et quand on parle d'argent, on pense fatalement à l'aide publique pour le cinéma qui a pris, depuis 2004, la forme de l'avance sur recettes.
Cette première expérience, malgré les critiques suscitées ici et là, ouvrira la voie à l'entrée du Maroc dans le club des pays qui apportent un soutien public au cinéma. Il faut aussi préciser à ce niveau que le fonds de soutien instauré à partir de 1980 était principalement alimenté par la taxe (10%) prélevée sur les billets de cinéma : signe des temps, le cinéma était fiancé par le cinéma. Cette situation va être bouleversée dès la fin des années 80 avec la chute vertigineuse des recettes guichet et le début d'érosion du parc des salles de cinéma.
La formule initiale sera alors révisée à la fois dans son mode de fonctionnement et dans les modalités de financement ainsi que sur le montant de l'aide octroyée.
Dès 1987, on instaure l'idée d'une commission composée de personnalités de divers horizons et surtout instaurer le système de la sélection sur dossier. On assistera alors à un nouveau départ de la production cinématographique nationale. Les montants octroyés vont connaître une progression consistante.
Le tableau récapitulatif suivant nous en donne un bref aperçu sur la période 1990-2003
Les chiffres commencent à avoir leur propre éloquence ; les résultats ne tardent pas à suivre ; la décennie 90 sera taxée de tournant dans l'évolution du cinéma marocain notamment à travers le paradigme de la réception publique. Un film emblématique de cette rencontre avec le public, Un amour à Casablanca de Abdelkader Lagtaâ avait obtenu 800 000,00 dhs ; un film très prisé par les cinéphiles, La plage des enfants perdus de Jilai Ferhati avait obtenu 930 000,00 dhs ; A la recherche du mari de ma femme de M.A Tazi avait bénéficié d'une aide de 1 750 000, 00 dhs... Entre 1980 et 2003, l'aide publique au cinéma a permis la production de 129 longs métrages et 93 courts métrages ; le montant global de l'aide se chiffrant à 177 929 125, 00 dhs. Les choses sont mûres alors pour passer à une nouvelle étape et à une nouvelle formule d'aide au cinéma. Ce sera le système de l'avance sur recettes. C'est-à-dire que chaque production ayant bénéficié d'une aide publique est censée en remettre une partie sous forme de remboursement à l'autorité publique en charge de la gestion du fonds. Le mot « censée » est à souligner en gras. Il ne s'agit pas en effet d'un remboursement automatique. L'avance sur recettes ne fonctionne pas sur le modèle bancaire.
Réformer la réforme
Depuis la mise en place de ce nouveau dispositif, le paysage cinématographique marocain s'est métamorphosé et a connu un changement aussi bien « quantitatif » que « qualitatif » pour les reprendre les mots en vogue chez les théoriciens de la nouvelle ère médiatique. Changement, y compris dans les mœurs et les pratiques des sociétés de productions qui ont été en quelque sorte aiguillonnées par ce dispositif procédurale pour accéder enfin au vrai statut de « société de production » notamment sur le volet comptable et la transparence des chiffres.
L'Etat de son côté a continué à investir de l'argent et à soutenir le fonds de soutien. Le tableau suivant offre un aperçu sur l'évolution du montant global annuel du fonds d'aide de 2003 à 2011 :
Les chiffres commencent à avoir leur propre éloquence ; les résultats ne tardent pas à suivre ; la décennie 90 sera taxée de tournant dans l'évolution du cinéma marocain notamment à travers le paradigme de la réception publique. Un film emblématique de cette rencontre avec le public, Un amour à Casablanca de Abdelkader Lagtaâ avait obtenu 800 000,00 dhs ; un film très prisé par les cinéphiles, La plage des enfants perdus de Jilai Ferhati avait obtenu 930 000,00 dhs ; A la recherche du mari de ma femme de M.A Tazi avait bénéficié d'une aide de 1 750 000, 00 dhs... Entre 1980 et 2003, l'aide publique au cinéma a permis la production de 129 longs métrages et 93 courts métrages ; le montant global de l'aide se chiffrant à 177 929 125, 00 dhs. Les choses sont mûres alors pour passer à une nouvelle étape et à une nouvelle formule d'aide au cinéma. Ce sera le système de l'avance sur recettes. C'est-à-dire que chaque production ayant bénéficié d'une aide publique est censée en remettre une partie sous forme de remboursement à l'autorité publique en charge de la gestion du fonds. Le mot « censée » est à souligner en gras. Il ne s'agit pas en effet d'un remboursement automatique. L'avance sur recettes ne fonctionne pas sur le modèle bancaire.
Réformer la réforme
Depuis la mise en place de ce nouveau dispositif, le paysage cinématographique marocain s'est métamorphosé et a connu un changement aussi bien « quantitatif » que « qualitatif » pour les reprendre les mots en vogue chez les théoriciens de la nouvelle ère médiatique. Changement, y compris dans les mœurs et les pratiques des sociétés de productions qui ont été en quelque sorte aiguillonnées par ce dispositif procédurale pour accéder enfin au vrai statut de « société de production » notamment sur le volet comptable et la transparence des chiffres.
L'Etat de son côté a continué à investir de l'argent et à soutenir le fonds de soutien. Le tableau suivant offre un aperçu sur l'évolution du montant global annuel du fonds d'aide de 2003 à 2011 :
Le montant de 60 millions de dhs a été reconduit pour l'année 2012
La profession cinématographique marocaine a été à la hauteur de cet investissement ; c'est ainsi que de 2004 à 2012 le nombre de longs métrages soutenus a atteint le chiffre de 124 pour un montant global d'aide de 406 870 0000,00 dhs ; alors que 57 courts métrages ont été soutenus bénéficiant de 10 690 000,00 dhs.
A signaler, en outre que des clauses inscrites dans la réforme de 2003, ont été mises en application pour la première fois ; il s'agit de la prime à la qualité d'un montant de 500 OOO ,00 dhs (2011) et la prime de l'aide à l'écriture avec une aide de 230 000,00dhs (2012).
L'avance sur recettes a encouragé les différentes commissions à augmenter l'enveloppe accordée un par film. C'est ainsi qu'on a vu pour la première fois le record de 6000 000,00 de dhs atteint en 2012, soit près de 10% de l'enveloppe annuelle dédiée à l'aide au cinéma. La barre des 5000 000,00 dhs ayant elle déjà été franchie en 2007 et 2008.
Un autre chiffre intéressant concerne le nombre de films et de projets soutenus en une seule année. La commission présidée par M. Larbi Messari et après par Mme Elkhayat a soutenu, en 2011, vingt projets et films. Un record jusqu'à présent. Pour le court métrage, c'est en 2006 que 12 films et projets ont été soutenus.
Sur cette période (2004-2012), nous avons vu des producteurs-réalisateurs suivre un rythme régulier de travail et quia été soutenu par les différentes commissions ; c'est le cas notamment d'Hassan Benjelloun, Driss Chouika et Latif Lahlou qui ont bénéficié trois fois de l'avance sur recettes. D'autres cinéastes ont accumulé deux productions sous cette première phase de l'avance sur recettes : Bensaidi, Daoud Aoulad Syad....
Est-ce dire que le système est parfait ? Toute œuvre humaine est fille de l'histoire et demeure perfectible. L'avance sur recettes a connu déjà des améliorations. Il y a même une frange de la profession qui va très loin dans la critique et regrette l'ancienne formule !
En fonction d'une certaine expérience, on peut déjà formuler quelques propositions pour contribuer au débat qui ne manquera pas d'être soulevé à l'occasion de la publication des conclusions du livre blanc.
La première concerne le nombre de sessions annuelles : il nous semble pertinent de passer à quatre sessions par an au lieu de trois comme le stipule le texte en vigueur. Cela permettra de dégager, chaque année, une session entièrement dédiée aux premiers projets. Il est aberrant de faire entrer en compétition un jeune cinéaste qui vient proposer son premier long métrage, avec un vétéran qui a déjà assuré un riche Cv. Les choix volontaristes faits par l'actuelle commission consistant à privilégier systématiquement les premiers projets, séduisent à première vue mais frisent le « populisme » et ne sont pas justes. C'est une manière d'arrêter le processus et de casser une dynamique qui a mis longtemps à se mettre en place. Il serait plus logique de faire concourir, dans une sorte de premier collège, les premiers projets.
Sur ces quatre sessions, une deuxième session serait entièrement dédiée aux films après production. Reste alors deux sessions qui fonctionneraient normalement sans la contrainte budgétaire de commencer par les films après production et ni de contrainte « éthique » qui plaide en faveur des jeunes.
La deuxième proposition concerne la durée du mandat de chaque commission. Il nous semble plus réaliste de la prolonger à quatre ans au lieu des deux années actuelles. Surtout quand on sait que beaucoup de membres proposés pour siéger, découvrent pour la première fois un système hyper compliqué et sont de facto des proies faciles pour « les experts » en place ; ce qui ouvrent la voie à une multitude de manipulations et d'instrumentalisation.


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