La formule «avoir l'appétit de vivre dans son pays» est d'usage en Islande («terre de glace» de 100.000 km2 pour moins de 350.000 habitants), au Canada (pays de près de 10 millions de km2 pour 35 millions d'habitants), aux Philippines (100 millions d'habitants sur un archipel de plus de 7100 îles dont juste 2000 habitées et 2400 sans noms encore)... L'expression ne procède ni d'un nationalisme étriqué, ni d'un chauvinisme ou sectarisme mortifères, qui ont le vent en poupe par les temps qui courent. L'expression traduit, en toute simplicité, la joie de vivre d'une personne humaine, appartenant à une collectivité distincte sur un territoire parmi les territoires découpés sur le globe terrestre par l'espèce humaine arrivée au stade de l'«Homo Politicus» féru d'organisation de son espèce si rétive, à l'origine, du temps des cavernes, au «vivre ensemble» et davantage au partage pacifique des reliefs, des ressources et des croyances.