Des acteurs politiques et des professionnels des médias, ayant assisté, lundi à Bouznika, aux obsèques du député de l'Union socialiste des Forces populaires (USFP) et ancien journaliste, feu Ahmed Zaidi, ont été unanimes à affirmer que le Maroc a perdu, avec la disparition de Si Ahmed une personnalité ayant exercé la politique et le journalisme avec éthique et dans le cadre d'un total respect de l'autre. Dans des témoignages livrés à la MAP, ces acteurs ont loué les qualités humaines et les compétences professionnelles du défunt lors de son exercice du journalisme à Dar Labrihi durant deux décennies depuis 1974 ou lors de son engagement dans le champ politique au sein de l'USFP qu'il a intégrée via l'action associative, avant son entrée à l'institution législative où il s'est démarqué par ses interventions judicieuses et pertinentes, tout en se focalisant sur l'essence des choses, loin des calculs étriqués. Dans ce sens, le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane a indiqué que les funérailles du défunt et la foule immense ayant pris part démontrent, si besoin est, que le Maroc a perdu, avec la disparition d'Ahmed Zaidi un de ces grands hommes qui jouissaient de la considération et de l'estime de leurs concitoyens qui appréciaient leurs travaux et saluaient leurs nobles positions et sacrifices pour le bien de ce pays, ajoutant que le défunt était un «militant honnête et un farouche opposant qui travaillait avec sérieux». Dans une déclaration similaire, M. Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des Représentants, a déclaré que feu Ahmed Zaidi était un ami aux nobles qualités humaines et au haut degré d'éthique, précisant que le Royaume a perdu, avec son décès, un grand nationaliste au sens le plus large du terme. Le travail du regretté Zaidi au sein du Parlement était toujours imprégné de sagesse et de sérénité, a-t-il soutenu, ajoutant que le défunt mettait l'intérêt public au-dessus de tout intérêt personnel.