Les réunions autour du dialogue social se poursuivent sans répit. Après la réunion de la commission du secteur public, de la réforme de la retraite et celle des élections professionnelles, les syndicats et le patronat ont été reçus hier lundi à 15 par Abdeslam Seddiki, ministre de l'Emploi et des affaires sociales. Au menu : l'examen des revendications du secteur privé, notamment la hausse des salaires, la baisse de l'IR, les libertés syndicales et les négociations sectorielles. Les négociations du dialogue social s'enchaînent encore. La commission du secteur privé présidée par Abdeslam Seddiki, s'est réunie hier à Rabat en présence des représentants de centrales syndicales et ceux de la CGEM. Selon Miloudi El Moukharek, Secrétaire général de l'Union marocaine du travail (UMT), cette réunion sera axée sur la négociation de quatre revendications majeures, à savoir la revalorisation des salaires et des revenus, la révision à la baisse de l'impôt sur le revenu, la question des libertés syndicales et les négociations sectorielles. Bref, toutes les questions qui intéressent le secteur privé. L'UMT, précise El Moukharek, intervient et participe dans les différentes commissions dans un esprit constructif et avec des propositions concrètes pour faire aboutir les négociations du dialogue social à travers des accords aussi bien dans le secteur privé que public. L'objectif final, dit-il, est de parvenir à un accord social final avant la fin de ce mois de mars comme cela à été le cas avec le gouvernement Jettou (code du travail, AMO) et avec le gouvernement de Abbas El Fassi (l'accord du 26 avril). La rencontre de la commission du secteur privé intervient après les réunions des autres commissions, à savoir celle du secteur public présidée par Mohamed Moubdii, ministre de la Modernisation des secteurs publics, de la commission de la réforme de la retraite pilotée par Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des finances et de celle des élections professionnelles présidée par Mohamed Hassad, ministre de l'Intérieur. Des sources bien informées annoncent la tenue d'une nouvelle réunion, demain, 11 mars, entre les représentants du gouvernement et ceux des centrales syndicales pour faire le point sur le bilan des différentes commissions et dépasser les divergences des positions des uns et des autres. La signature d'un nouvel accord social reste toutefois, selon les syndicats, conditionnée par la réponse du gouvernement par rapport à deux doléances majeures, la revalorisation des salaires et la baisse de l'IR.