Le terrorisme se propage, telle une tâche d'huile. Après l'attentat de Paris, nombre de coups assassins se sont succédé, dont le dernier en date n'est autre que l'assaut meurtrier sur la sécurité présidentielle à Tunis. Des victimes tombent à la pelle, maculées de sang et de décombres. La panique et la frayeur gagnent les rues et les ménages. On ne trouve plus de mots pour conter les maux... A travers le monde, la tension est au summum. Les mesures de protection vont bon train, par le renfort militaire et le contrôle drastique. L'Etat d'alerte s'enclenche et le concept de guerre s'installe, à fortes cadences. Tous les moyens de prévention et de répression sont utilisés, à grande échelle, dans les lieux les plus sensibles et suspicieux. La vie humaine est hautement menacée ! Nul n'est à l'abri dans cette épreuve, aussi bien les grands que les petits pays. Le terrorisme, dirait-on, n'a pas de tendance ! Mais, rien n'est gratuit, dirait l'autre, non plus. Si on en est là, c'est que, bel et bien, des raisons, tant latentes que saillantes, étaient à l'origine de sa fermentation. On massacre là où il est possible de massacrer, serait-on tenté d'avancer ! Ce n'est pas toujours vrai, rétorquerait-on aussi. Dans cette optique qui prend, en effet, des tournures accablantes, il est question d'éradiquer le fléau en aval beaucoup plus que de s'évertuer à en chercher les causes en amont. En fait, l'anicroche du phénomène qui secoue le monde s'en prend aux personnes innocentes et non pas seulement aux éventuels responsables. Quoique tout le monde connaisse, aujourd'hui, les artisans de la prolifération terroriste, depuis sa naissance. Il est bien évident, effectivement, que le terrorisme est souvent synonyme d'obscurantisme, puisque les terroristes sont, pour la plupart, d'obédience radicale, qui ont pris forme dans nombre de pays du Moyen orient, à travers le rite Wahhabite. Et, puis c'est la contagion qui se profile, un peu partout, notamment au Maghreb et surtout au Sahel où le trafic illicite est prospère. Cependant, le malheur qui était soumis, au départ, entre les mains de ses créateurs pour maitriser leurs intérêts géopolitiques, se transforme en ogre incontrôlable, par la suite. Maintenant, ce vampire fait peur. Il s'organise et se répand pour une seule devise : tuer. Le fait de tuer lui procure la grâce divine et non plus le blasphème divin, tel que prêché dans l'Islam, le vrai ! Le terrorisme est alors devenu commun pour toute l'humanité. Son endiguement est tributaire donc de la synergie des efforts mutuels. C'est ce que fait, à titre indicatif, le Maroc avec ses partenaires, en France et récemment en Belgique qui sollicite solennellement son concours. On ne saurait se tromper, notre pays est constamment mis dans le collimateur du terrorisme, pour divers attributs. La Maroc est pris pour cible, depuis déjà longtemps, par multiples formes d'agressions terroristes voisines. Pour la simple raison qu'il se positionne résolument dans la lignée des nations émergentes, en termes de démocratie et d'expansion multiforme. Son combat sans répit contre le terrorisme et l'obscurantisme n'est plus un secret pour personne. Toutes ces particularités dans la région lui valent des envieux, voire des ennemis. La stabilité est également son fort, mais il devrait à tout moment, se montrer vigilant et mesuré, même si la performance de ses services de l'ordre fait sensation, au point d'être pris pour modèle. Car, à ce niveau, le péril zéro n'est point nul !