De toute évidence, le Maroc s'attelle, depuis déjà des lustres, à l'adaptation des moyens de développement avec les exigences de l'environnement. Ses politiques publiques requièrent d'un haut degré de conscience, dans ce sens, en dépit des contraintes survenues, à plus d'un titre. Toutes ses composantes institutionnelles, représentatives et associatives sont, en effet, conscientes de ces effets, malgré des limites ou des insuffisances enregistrées au niveau de l'optimisation des actions menées. En effet, pour une meilleure capitalisation de ce potentiel dont dispose le pays, conforté par la stabilité et la sécurité qui sont siennes, il est loisible de se focaliser sur les mécanismes idoines à mettre à la portée de toutes ces constituantes, tout en insistant sur les bienfaits de la recherche à même de prémunir les effets des nouvelles technologies introduites. Cette démarche participative et préventive est de nature à adoucir les impacts des changements climatiques. Ces enjeux de haute acuité est pareillement du ressort des parlementaires qui, à travers une législation adéquate, seront constamment en diapason avec les mouvements de développements ayant une incidence directe sur le réchauffement climatiques. Dans ce sillage, le Maroc a, de tout temps, fait preuve d'excellent disciple en matière de préservation de l'environnement et de fortification de l'écosystème, par l'intermédiaire de la ratification des conventions universelles à ce propos. Ses engagements à cet égard, sont aussi bien multiples que variés, notamment la réduction des gaz toxiques à hauteur de 30% à l'horizon 2030, l'adhésion bien auparavant, au protocole de Kyoto et récemment à l'avantage de la conférence internationale COP 21 à Paris, en décembre prochain, la diminution de 15% de sa consommation d'énergie jusqu'en 2025, en revanche, l'augmentation de 50% de son électricité, à partir de l'énergie renouvelable... Dans le même ordre d'idées, le Maroc s'attelle à une véritable révolution en termes de traitement des déchets ménagers qui demeure, en fait, l'une des préoccupations majeures de la communauté planétaire. Un programme national ambitieux est mis sur orbite, visant le contrôle et l'apurement des ordures domestiques, à l'horizon 2020.D'autres problématiques entrent en jeu, en particulier la dotation en eau et en électricité, la mise en place du réseau d'assainissement, le maintien des ressources hydriques, notamment dans les zones arides et semi-arides, la protection de la biodiversité...Autant de facteurs névralgiques qui font l'objet de stratégies hardies dans les politiques publiques dont l'Etat joue un rôle nodal. La vision territorialisée est au cœur de toutes ces mesures, en parfaite harmonie avec le projet de la régionalisation avancée dont le Maroc implante les premiers jalons, depuis juste quelques temps, au lendemain des échéances électorale. Il va sans dire, à ce propos, qu'il est question d'atténuer le réchauffement climatique en procédant, entre autres, aux eauxartificielles, à travers des barrages, et non conventionnelles, par le truchement des procédés de dessalement, de déminéralisation et de réutilisation des eaux usées, au lieu de forcer l'abus aux dépens des eaux émanant des nappes phréatiques. Il est donc constaté, selon toutes les actions menées par le pays dans divers domaines vitaux, que la stratégie nationale de développement durable n'a jamais à l'écart les enjeux écologiques. Tout d'abord, par respect des ratifications internationales, consolidées, il est vrai, par un arsenal législatif et institutionnel. Ensuite, par l'entame des politiques publiques soucieuses de la mise en place des modes d'expansion générateurs de richesses dont l'industrie est en passe d'occuper une place de choix, mais également préoccupantes des défis environnementaux, à tous les niveaux. Enfin, le modèle marocain est plus que révélateur, consolidé par l'appel de Tanger paraphé, récemment, par le souverain et le chef d'Etat français« pour une action solidaire est forte en faveur du climat ». Et ce n'est pas pour rien si le Maroc se prépare à abriter COP22, 22ème conférence des parties en 2016.