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En 2015, le ministère a apporté son soutien à plus de 1000 projets
Mohamed Amine Sbihi, ministre de la Culture
Publié dans Albayane le 03 - 01 - 2016

Une année s'achève culturelle avec ses réalisations, défis et aspiration à un avenir prometteur pour l'art et la culture marocains. C'est l'heure également pour dresser le bilan. En effet le Ministère de la Culture a été, précise le ministre de la Culture Mohamed Amine Sbihi , un acteur important, apportant son soutien en 2015 à plus de 1000 projets culturels et artistiques, dans les domaines de l'édition et du livre, de la musique et des arts chorégraphiques, du théâtre et des arts de rue, des arts plastiques et visuels et des manifestations culturelles pour un budget de 55 millions de dhs. Un bilan en somme positif. Dans cet entretien le ministre braque les lumières sur l'état d'avancement du Conseil national des langues et de la culture, industrie culturelle marocaine, loi de l'artiste, la gestion du patrimoine et des sites historiques, la diplomatie culturelle, les nouveautés du prochain Salon International de l'édition et du Livre de Casablanca. Les propos.
Al Bayane : L'année de 2015 vient de s'achever. Quel bilan faites-vous du secteur de la culture au Maroc ?
Mohamed Amine Sbihi : Le Maroc connaît depuis près d'une dizaine d'années, une réelle effervescence culturelle due, d'une part, à l'éclosion de nouveaux talents qui ont apporté un réel dynamisme à la scène culturelle et, d'autre part, à un accompagnement grandissant des pouvoirs publics et des fondations privées.
Le Ministère de la Culture a été, dans ce sens, un acteur important, apportant son soutien en 2015 à plus de 1000 projets culturels et artistiques, dans les domaines de l'édition et du livre, de la musique et des arts chorégraphiques, du théâtre et des arts de rue, des arts plastiques et visuels et des manifestations culturelles pour un budget de 55 millions de dhs.
Ce dispositif d'aide, sous forme d'appels à projets encadrés par des cahiers des charges, a permis d'accompagner la création culturelle et les industries culturelles et créatives naissantes, dans la mesure où il bénéficie aussi bien aux créateurs et artistes qu'aux entreprises et associations culturelles et artistiques.
Ce fonds de soutien, dont le budget augmente annuellement d'une manière très substantielle, sera complété en 2016 par la création de la société de développement des industries culturelles, sur la base d'un partenariat public-privé, et qui permettra d'apporter le soutien et l'accompagnement à nos entreprises culturelles et artistiques.
D'autre part, au niveau de l'animation culturelle, le Ministère de la Culture a organisé plus d'une vingtaine de festivals des arts et de la culture dans les différentes régions du pays, qui viennent enrichir et diversifier l'imposant réseau des festivals nationaux.
Le livre a été également présent, bien que l'effort demeure manifestement insuffisant, par l'organisation du Salon international de Casablanca et de 16 salons régionaux, par la tenue de plus de 500 rencontres avec les auteurs dans nos centres culturels, en assurant la participation des éditeurs nationaux dans les salons internationaux, etc.
Le théâtre a été également à l'honneur, dans la mesure où le ministère a assuré plus de 300 représentations théâtrales à travers le Maroc, à l'occasion des manifestations nationales et internationales.
Plusieurs dizaines d'expositions d'arts plastiques, la nuit des galeries, le concours des jeunes plasticiens, Visa for Music, et tant d'autres manifestations organisées ou soutenues par le Ministère de la Culture ont contribué à la vivacité de la scène culturelle nationale.
La politique culturelle de proximité a connu également des avancées, insuffisantes certes eu égard au retard pris dans ce domaine, par l'ouverture de sept nouveaux centres culturels, sans compter une quinzaine d'autres en cours de réalisation.
Si, indéniablement, des avancées sont réalisées au niveau culturel et artistique, il n'en demeure pas moins que le Maroc peut faire plus et mieux. A titre d'exemple, concernant le renforcement du réseau des centres culturels et artistiques, le projet de convergence des synergies avec le ministère de l'intérieur et le ministère de l'habitat et de la politique de la ville demeure toujours en attente. Pour un besoin estimé à une centaine de centres culturels, théâtres, bibliothèques, conservatoires de musique, galeries d'art, le rythme actuel de réalisation ne permet pas d'y répondre à court terme. Ensemble, à l'horizon 2020, ce serait possible.
Dans le contexte marocain, peut-on espérer un jour créer une vraie industrie culturelle marocaine ?
Cette industrie existe déjà pour certaines branches et elle se porte même bien. Dans l'audiovisuel par exemple, il existe plus de 120 sociétés qui opèrent pour la création de films, émissions et autres documentaires. Dans la filière du livre, il existe également une centaine de maisons d'édition. L'industrie de l'événementiel se développe très vite. Par contre, il existe des branches comme le théâtre et la musique qui ont un grand potentiel, mais qui sont très peu structurées, et pour lesquelles, un effort plus important doit être déployé en matière d'accompagnement et en termes d'octroi d'incitatifs afin d'améliorer leur attractivité et de renforcer certains maillons de la chaîne.
Il y a donc une industrie naissante qui a un potentiel énorme, fruit de l'effervescence de la création et de l'offre culturelle et de l'existence d'une demande solvable en expansion. Cette industrie embryonnaire fait face à des défis énormes : défi technologique pour adopter le numérique, défi du piratage, véritable fléau qui agit comme un repoussoir pour l'investissement, défi de la faiblesse de certains maillons de la chaîne de valeur, défi juridique pour réglementer ou encadrer ces nouveaux métiers, défi de l'informel, défi de la précarité des revenus notamment à cause de la mauvaise gestion des droits d'auteurs et des droits voisins, défi de la commercialisation à l'international, et la liste est encore longue.
Dans ce contexte, une politique de soutien aux industries naissantes s'impose. Celle que le ministère met en œuvre depuis 2 ans vise à renforcer le bassin de base et à implanter une rationalité dans la confection de projets pour imposer progressivement une professionnalisation des métiers et consolider et développer les chaînons les plus faibles. Cette approche est annuellement révisée, mise à jour, augmentée. 2 exemples à cet égard : la mise en place en 2015 de la résidence longue pour les troupes de théâtre a permis de domicilier 9 troupes dans les différentes villes du royaume avec un effet immédiat sur l'organisation de la troupe qui a désormais l'obligation de disposer d'un responsable administratif, d'un directeur artistique, etc., et un effet sur l'environnement local et régional pour lesquels la densité des animations de qualité a fortement progressé. Le deuxième exemple est celui de la mise en place à partir de 2016 d'un soutien pour la production de créations musicales sur des supports CD pressés pour favoriser leur acquisition par le grand public à un prix défiant celui des copies piratées.
L'effort consenti au niveau du budget alloué à ce soutien a augmenté de plus de 600% en 4 ans passant de 10 millions de dhs en 2011 à 65 millions en 2016. Et c'est normal, car une politique aussi structurante a besoin de moyens et de souffle. Elle a besoin également d'une amélioration de l'encadrement juridique et financier de ses activités. Ceci est en train de se réaliser à travers différents mécanismes : l'insertion des activités culturelles et artistiques parmi celles qui donnent droit aux incitatifs réservés aux T.P.E., l'amendement du statut de l'artiste en cours de finalisation, la mise en place prochaine d'une facilitation de crédit et de garantie. Cette industrie a également besoin de passerelles pour l'exportation. Le Ministère de la Culture a développé dans ce sens une double action, d'abord pour la filière du livre en inscrivant le salon de Francfort où s'échangent les droits d'auteur parmi les salons réguliers qui offrent une présence aux éditeurs marocains et en lançant le hub des droits d'auteurs dans la prochaine édition du Salon du livre de Casablanca qui se tiendra en février 2016, et en supportant, en tant que partenaire principal, Visa for Music, qui est un marché de la musique pour l'Afrique et le Moyen Orient qui se tient à Rabat depuis 2 ans.
Quid de la loi de l'artiste
La loi sur le statut de l'artiste, adopté en 2003, avait répondu à des attentes formulées par les professionnels de la création dans le sillage d'un double appel international du B.I.T et de l'U.N.E.S.C.O. pour régir des activités marquées par la précarité et la spécificité. Elle a constitué une avancée certaine en la matière sur plusieurs registres : la reconnaissance du statut de l'artiste par l'octroi d'une carte professionnelle, l'obligation de contractualiser les prestations, la couverture médicale, etc. Des décrets sont venus préciser l'opérationnalisation de ce dispositif, de sorte qu'aujourd'hui, 3576 artistes disposent de la carte professionnelle et la mutuelle des artistes prend en charge la couverture sanitaire de ses adhérents. Le Ministère de la Culture participe au financement de cette mutuelle et son apport est passé de 1 million de dhs en 2008 à 3 millions de dhs en 2016.
Aujourd'hui, cette loi est appelée à être amendée pour clarifier et bonifier son contenu. Les groupes parlementaires de la majorité ont à cet effet soumis une proposition de loi qui est en cours d'examen. Des ajouts substantiels sont proposés, notamment en matière de représentativité des associations professionnelles dans la négociation des conventions collectives, la détermination des conditions de travail des artistes nationaux et étrangers, l'adoption d'un contrat type de travail, etc. Le Ministère de la Culture, coopère pleinement à cette démarche dans le cadre de la solidarité gouvernementale. Et en tant que département de tutelle, il a travaillé en parallèle sur les éléments du texte qui lui semblait utile d'amender. Il collabore avec les associations professionnelles opérant dans les différents domaines de la culture pour enrichir le document et prendre en considération les spécificités de certains secteurs.
Qu'en est-il de l'état d'avancement du Conseil national des langues et de la culture ?
La mise en place du Conseil National des Langues et de la Culture Marocaine, prévu par la constitution, a requis dans une première phase, la réalisation de rapports sectoriels et d'études sur les langues et les expressions culturelles qui sont au cœur des questions dont le dit conseil aura à s'occuper. Le Ministère de la Culture a réalisé cette documentation dès le début du mandat du premier gouvernement Benkirane en 2012-2013. Il a également produit vers la fin de 2013, une réflexion sur la vision de ce département quant aux missions, composition et modalités de fonctionnement de ce Conseil et a proposé de réaliser une large consultation pour permettre aux différents intervenants et acteurs, institutions publiques et privées et société civile, de s'exprimer sur l'ensemble de ces questions pour alimenter le projet de loi organique y afférent. A cet effet, il a proposé la mise en place d'une commission élargie où siègeraient, aux côtés des institutions prévues dans le plan législatif du gouvernement, différentes sensibilités de la société civile. Cette approche a été adoptée. Et depuis le mois d'octobre, une commission désignée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et présidée par M. Driss Khrouz pour élaborer un projet de loi organique, a beaucoup avancé dans ses travaux en créant des sous-commissions, en recueillant des mémoires et en organisant des séances de consultation publique. Elle se trouve actuellement dans la dernière ligne droite avant de livrer ses propositions au Ministère de la Culture. On s'attend à ce que dans 2 à 3 semaines, le fruit de cette féconde concertation sera remis reflétant un large consensus sur ce texte quasi-constitutionnel.
A votre avis comment peut on faire de la gestion du patrimoine et des sites historiques un vecteur de croissance et un secteur générateur de revenus ?
Le patrimoine culturel marocain est très riche et la reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de certaines de ses composantes fait du Maroc une puissance patrimoniale mondiale. Sa gestion pose la question pertinente de la transformation de la ressource en produit pour que le secteur soit générateur d'emplois et de richesse. Jusqu'à ce jour, le Ministère opère directement sur les sites. Il réussit parfaitement les interventions reliées aux métiers qu'il maîtrise à travers notamment les conservations qui se trouvent au sein des sites mêmes. Il n'a pas cependant vocation à s'occuper des opérations qui relèvent de l'événementiel pour programmer des activités culturelles in situ (animation, réalité augmentée, etc.) ou de réaliser la promotion des sites et leur inscription dans des circuits touristiques (campagnes publicitaires, conventions avec les T.O...), ou d'offrir différents services aux visiteurs sur une base commerciale (beaux livres, audio-guides, restauration, etc.). Dans ce contexte, l'externalisation de la gestion économique et de l'animation culturelle demeure une solution appropriée pour mettre à niveau la gestion de nos sites et réaliser une valorisation d'une qualité exceptionnelle. Dans sa démarche, le Ministère, en plus de faire son métier de conservation, garde la main sur l'ensemble des processus et des opérations : tarification des nationaux, validation de la programmation, contrôle des assujettissements, etc. Il entend réaliser cette externalisation sur les sites majeurs du pays, car elle permet de développer l'économie du patrimoine en reliant la culture au tourisme et à l'artisanat et en créant de la valeur ajoutée, des nouveaux métiers, des emplois et en favorisant le transfert de compétences.
La diplomatie culturelle donne-t-elle plus de visibilité à l'art et à la culture marocaine à l'étranger ?
La diplomatie culturelle participe au rayonnement du Maroc à l'étranger en faisant découvrir les différentes facettes de notre culture. Cela se réalise à travers les activités que nous organisons dans les 27 salons du livre où nous sommes présents de façon régulière à travers les éditeurs et les auteurs et par la participation de nos artistes à moult activités dans le cadre du soutien aux projets de participation aux manifestations culturelles et salons d'art de nos intellectuels et artistes. Cela se concrétise également dans le cadre des semaines marocaines à l'étranger ou dans des activités où le Maroc est invité d'honneur ou pour célébrer des anniversaires de relations diplomatiques (Allemagne, Grèce, Kenya et Bulgarie) par des expositions patrimoniales, des spectacles ou des conférences. Cette diplomatie se déploie également dans le cadre de la promotion de nos dossiers d'inscription au registre du patrimoine mondial comme ce fût le cas cette année pour la musique Gnaouie à Paris par le biais de nos troupes gnaouies. Et de façon plus classique dans le cadre des activités de coopération bilatérale ou multilatérale par la présence dans l'enceinte de l'ONU pour présenter la position du Maroc dans le dossier de l'agenda post 2015 et à l'UNESCO à l'occasion de la réunion des comités intergouvernementaux des conventions où le Maroc est fortement représenté, ainsi que dans les festivals, rencontres, séminaires et autres (Corée, France, Tunisie, Algérie, Sultanat d'Oman, Arabie Saoudite...).
Le renforcement de la diplomatie culturelle requiert plus de moyens et surtout une convergence des actions de tous les intervenants institutionnels. C'est une action transversale que le ministère de la culture est disposé à piloter dans le cadre d'une doctrine et d'un mécanisme qui restent à définir et à mettre en place.
Quelles sont les nouveautés du prochain Salon International de l'édition et du Livre de Casablanca ?
En sus du programme culturel très riche du prochain Salon qui se tiendra le mois de février et auquel prendront part quelques 300 écrivains qui animeront plus de 120 activités, le Salon mettra à l'honneur cette année Les Emirats Arabes Unis qui feront connaître aux visiteurs les différentes facettes de leur identité et leurs créations à travers les œuvres et en présence d'une trentaine d'auteurs émiratis.
La nouveauté remarquable de cette 22ème édition sera sans doute la concrétisation d'une initiative ambitieuse de mettre en place un centre de Droits ouvert aux éditeurs venus du monde entier. Ainsi, le SIEL se transformera pendant quelques jours en marché international des droits. Des rencontres professionnelles, organisées en collaboration avec la SCAC et l'Union des Editeurs Marocains, réuniront des éditeurs, des acquéreurs de droits et des agents littéraires originaires d'une vingtaine de pays comprenant 5 pays arabes, 3 pays de l'Afrique sub-saharienne, 3 pays européens, la Chine, les Etats-Unis et le Brésil. C'est une première expérience pour positionner quelques éditeurs marocains sur le marché international des droits et leur ouvrir des perspectives à l'exportation. C'est également une façon de faire rayonner notre production culturelle sous d'autres cieux et de la faire vivre dans d'autres langues.


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