C'est un constat. La gestion des affaires locales à Casablanca laisse à désirer. Les sessions ordinaires tenues au titre du mois de juin au niveau des seize arrondissements viennent de le démontrer une autre fois. Aux communes de Hay Hassani et Moulay R'chid, présidées par des élus de la «Lampe», la majorité des membres ont boycotté la session, en signe de protestation contre les politiques des Bureaux mis en place. A Aïn Sebaâ et Sidi Belyout, les sessions ont été souillées par des scandales dont les épilogues ont terminé dans les locaux des commissariats. A Al Fida, le président a préféré s'abstenir en programmant la session le jour de son rendez-vous médical. A Sidi Moumen, les bidonvillois ont envahi la salle de réunion protestant contre ce qu'ils qualifient d'irrégularités ayant entaché l'opération de leur recasement. A Aïn Chock, l'affaire des souks pilotes a été fortement soulevée. Au niveau du Conseil de la ville, la session sera tenue la semaine prochaine.