M'Barek TAFSI La députée Nadia Touhami, membre du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des Représentants a appelé, lundi, à l'adoption de nouvelles approches pour donner à la politique nationale hydraulique, qui s'est essoufflée, un nouveau souffle. « La politique nationale hydraulique s'est essoufflée et a besoin à de nouvelles approches », a-t-elle précisé dans une contribution de son groupe à une question centrale à la Chambre des représentants, lors de la séance plénière mensuelle des questions de politique générale adressées au chef du gouvernement, consacrée à la « politique hydraulique du Maroc ». Selon la députée, « la sécheresse qui menace notre pays n'est plus un phénomène saisonnier, mais est devenu structurel, à cause des changements climatiques intenses». Après avoir salué les réalisations du Maroc dans le cadre de sa politique hydraulique, poursuivie depuis des décennies, elle a rappelé que le pays a réussi à faire face, à plusieurs périodes de sécheresse, grâce notamment à la politique de construction des grands barrages et de mobilisation des eaux de surface. Elle a toutefois fait savoir que cette politique nationale hydraulique s'est essoufflée et a besoin de nouvelles approches. Et comme l'avait souligné Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le préserve dans Son discours à l'ouverture de l'actuelle année législative, a souligné la députée, il est nécessaire d'opter désormais pour des choix durables et intégrés et de faire preuve de davantage de solidarité et d'efficacité pour la préservation des ressources du pays en eau. Dans sa réponse aux députés, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a notamment indiqué que le Maroc est appelé « à s'impliquer de manière sérieuse et responsable et à poursuivre l'action participative, dans le cadre d'une nouvelle vision destinée à rattraper le retard accusé dans le secteur de l'eau et à donner à la stratégie nationale de l'eau, exécutée sur ordre de SM le Roi Mohammed VI depuis 13 ans, un nouvel élan en termes de gouvernance et d'efficience".
