La création d'un «Cluster solaire» à Casablanca, le premier du genre en énergie solaire, démontre que le Maroc a choisi résolument de se tourner vers les énergies propres. A un moment où les cours d'énergies fossiles s'envolent n'obéissant à aucune logique, le choix de développer l'énergie solaire permettra certainement au Maroc de renforcer son indépendance sur le plan énergétique. Lorsqu'on sait que la dernière campagne présidentielle de Barack Obama a été en partie axée sur l'indépendance énergétique des Etats-Unis, on peut dès lors comprendre que le sujet est loin d'être anodin. Le Maroc peut déjà s'estimer chanceux. Pourquoi ? Tout simplement parce que là où les USA jouent à fond la carte du gaz de schiste malgré les warnings des écolos et alors que l'Europe s'appuie sur le nucléaire en dépit des risques d'une nouvelle Tchernobyl ou Fukushima, le Royaume mise principalement sur les énergies solaire et éolienne, qui ont la particularité d'être véritablement propres en plus d'être renouvelables. Le Maroc est également chanceux parce qu'il a d'autres cartes à jouer sur ce plan, notamment celle de l'énergie houlomotrice, ou l'énergie des vagues. Ces 3.600 km de côtes marines offrent de véritables gisements énergétiques tout aussi propres que renouvelables.