ALM : Quel est l'impact de cette initiative sur le Maroc ? Kenza Kbabra : Cet événement a pu attirer de grands noms de la recherche scientifique et académique en rapport avec le concept des villes intelligentes. Les décideurs marocains du secteur public et privé ont pu débattre avec ces grands experts des meilleures pratiques à appliquer au contexte nord-africain et plus précisément marocain. Le sommet met en avant le Maroc en tant qu'exemple dans la région nord-africaine, ce qui permettra dans le long terme de moderniser la région et donc attirer les investisseurs du monde entier. Enfin, ce genre d'initiative permet de garder nos cerveaux actifs en les impliquant dans les projets innovants qui améliorent la qualité de vie des citoyens. Quelle est la prochaine étape ? Capitaliser sur les concepts traités pendant le sommet et concrétiser des projets «intelligents» sur le territoire marocain. Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées pour organiser ce sommet ? Nous avons grâce à nos partenaires OCP, Royal Air Maroc, Inwi et Schneider, eu le soutien que nous recherchions. Néanmoins, nous avons fait face à des difficultés comme pour toute première édition. Il faut savoir que le concept est très nouveau et que certaines personnes n'ont pas encore adhéré au concept des «villes intelligentes»; elles pensent que c'est destiné aux pays développés alors que c'est pour le monde entier. Les villes intelligentes sont inclusives, elles ont pour but principal d'améliorer le quotidien de la communauté en l'impliquant dans le processus car c'est une grande source d'information et d'innovation... C'est ce qu'on appelle l'inclusion numérique. Allez-vous vous baser sur des modèles occidentaux ? Comme précisé dans ma réponse de la question précédente, le concept des villes intelligentes est adaptable. Il prend en compte le contexte géopolitique, le climat... C'est pour cela que chaque pays peut avoir ses propres villes intelligentes.