Et tout cela pour que, désormais, aussi bien la détention préventive des présumé(e)s coupables que les enquêtes préliminaires les concernant se fassent dans une transparence totale et dans le respect des règles de démocratie les plus modernes ! Je n'ai jamais nié les avancées colossales que connaissent les droits de l'homme chez nous, mais là, je crois qu'on est partis très loin. En tout cas, moi, j'applaudis de tout cœur tout en priant que, caméras ou pas, je ne mette jamais les pieds ni les mains là-dedans. Cela dit, qu'on me permette d'être un tantinet sceptique. Vous savez, une caméra, on peut l'allumer comme on peut la laisser éteinte, le temps qu'on fasse cracher le morceau au voyou têtu ou au délinquant muet par les vieux moyens ancestraux. Comme on dit souvent chez nous : «le nouveau, c'est la nouveauté, mais le vieux, il ne faut pas le laisser tomber». A demain