Je m'adresse plutôt à ceux qui, depuis déjà quelques semaines, ont lancé un peu partout un immense chantier de réfection des trottoirs. A Casablanca, par exemple, pratiquement toutes les communes ont mis la ville sens dessus-dessous, comme si, tout-à-coup, ils ont pensé à nous. Déjà qu'avant ces trottoirs étaient souvent inutilisables car soit mal en point soit occupés par des véhicules de tout type faute d'espace de parking ou par des étals de tout genre faute de marché dédié. Bref, c'était le souk. Aujourd'hui, c'est pire : on ne peut ni passer ni même approcher tellement c'est chargé. Et j'ai bien peur que ça dure jusqu'au jour du vote. Parce que c'est à chaque fois pareil : dès que les élections communales approchent, c'est le branle-bas de combat. D'une part, on épuise les budgets restants pour ne rien laisser aux successeurs, et d'autre part on fait les yeux doux aux naïfs électeurs. Jusqu'à quand on va nous prendre pour des nigauds ? A demain