Une mini-révolution en attendant les résultats du débat sur l'avortement (ndlr: l'avant-projet du code pénal ne prévoit aucune disposition en la matière en attendant les conclusions dudit débat). Il est vrai aussi que certaines organisations des droits de l'Homme ou les centrales syndicales pourront rester sur leur faim. Car pour les premières, la peine de mort est maintenue ou du moins prévue toujours dans le nouveau texte. Quant aux secondes, le fameux article 288 sur la liberté de travail est aussi maintenu avec tout ce que cela représente comme risque pour les syndicalistes de se retrouver derrière les barreaux en cas de grève. Cela dit, le nouveau code répond à une multitude d'autres nécessités liées au contexte actuel dans lequel nous vivons. C'est ainsi que des dispositions inédites introduisent des notions comme les peines alternatives sans parler des articles nouveaux qui expliquent le harcèlement sexuel, ou encore le fait d'interdire au violeur de s'approcher des victimes. Une véritable révolution.