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De la comptabilité politique d'abord !
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 04 - 04 - 2002

Pour la première fois dans l'histoire du Maroc moderne, un Premier ministre affronte démocratiquement l'opinion publique, à quelques mois de l'expiration de son mandat. Et se dit prêt à défendre son bilan. Et celui de sa coalition.
«Si les citoyens veulent véritablement le changement, ils doivent nous renouveler leur confiance et nous doter des moyens de mettre en pratique notre programme. Mais, pour ce faire, l'USFP a besoin d'un deuxième mandat gouvernemental.»
Telles sont en substance les raisons qui ont poussé le Premier secrétaire de l'USFP à s'adresser à l'opinion publique, à dix jours de la fin des travaux de la session parlementaire extraordinaire en cours.
Après quatre années d'exercice, le Premier ministre Abderrahman Youssoufi se dit confiant en l'avenir de son parti et prêt à défendre le bilan de son équipe gouvernementale.
Lors d'une rencontre à Rabat avec des représentants de la presse nationale, le Premier secrétaire de l'USFP a estimé nécessaire d'ouvrir le dialogue, dans un premier temps, sur le bilan de son action. Une démarche qui tranche définitivement avec le mode de gestion qui était en vigueur durant l'ère des technocrates et des gouvernements précédents.
«Un homme politique, dit-il en substance, se doit de rendre compte à l'opinion publique à la fin de son mandat».
En effet, contrairement aux expériences du passé, les citoyens auront devant eux des partis politiques qui ont pratiqué la gestion gouvernementale et qui sont prêts à défendre le bilan de leur gestion, durant la campagne électorale.
Le temps de l'opacité politique est, donc, révolu. Bien entendu, cette position ne date pas d'aujourd'hui, et est soulignée, à maintes reprises, dans la littérature politique de la formation de M. Youssoufi, depuis qu'il était dans l'opposition.
Ceci étant, il n'en demeure pas moins que l'essentiel à présent est de baliser le terrain à une nouvelle pratique politique.
Logiquement, il serait injuste, enfantin et aberrant de vouloir juger le gouvernement de l'alternance sur quatre années d'existence, et d'attendre de ses membres de résoudre le cumul de quarante années de gestion, à l'issue desquelles les citoyens n'ont jamais reçu de bilans, et auxquelles ils ne se sont jamais prononcés.
Ainsi, l'environnement politique nouveau constitue le centre de gravité autour duquel doit tourner l'action politique et se focaliser le débat. Déjà, dans une intervention devant le Comité central de son parti, le 26 janvier 2002, le Premier secrétaire de l'USFP avait présenté la même analyse en annonçant que «les prochaines élections constitueront une étape tranchante dans le processus d'édification de la démocratie et dans le sens que doit prendre l'action de modernisation du système politique dans notre pays».
Dans ce même cadre, le Premier ministre fait passer un deuxième message en estimant, comme il a fait dans le rapport précité du Bureau politique de son parti, que l'expérience de l'alternance consensuelle a mis en valeur la nécessité d'appliquer et de développer les dispositions de la Constitution dans le sens qui garantirait, de manière claire, la hiérarchie des pouvoirs et allant à l'encontre de leur chevauchement».
Et de préciser que «l'objectif escompté consiste dans la mise en place des jalons de l'Etat des institutions». En déclarant, avant-hier, devant des représentants de la presse nationale que le temps des commissions ad hoc, comme celles chargées de superviser les élections, est révolu, Abderrahman youssoufi met fin à un débat qui n'a que trop duré et appelle les pouvoirs concernés, en l'occurrence, les ministères de l'Intérieur et de la Justice, à assumer leur responsabilité. Particulièrement en ce qui concerne la lutte contre les fraudes électorales et la corruption des électeurs.
Dans cet ordre de clarification des positions, il a insisté sur la responsabilité politique collective des partis participant au gouvernement. En ce qui concerne l'avenir des alliances, il a laissé la voie ouverte à tous les scénarios, pourvu que les prochaines élections soient libres et transparentes et qu'il y ait une entente sur les programmes politiques.


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