Au titre de l'exercice 2002, le Groupe Banques Populaires a renforcé sa place de leader sur le marché bancaire marocain aussi bien pour les dépôts que pour les crédits à l'économie et a amélioré la rentabilité de son exploitation. Le Groupe banques populaires continue sur sa lancée. En témoignent ses performances pour l'année 2002, fruit de la poursuite de la dynamique du changement institutionnel et managérial. « L'évolution vers la nouvelle gouvernance, issue de la réforme engagée au sein de la banque, a été favorisée par la mise en œuvre du plan de développement 2002-2005 qui a fédéré l'action commerciale des Banques populaires régionales (BPR), en synergie avec les interventions des filiales métiers et les initiatives des fondations », écrit Noureddine Omary, PDG de la banque dans son mot introductif du rapport d'activité 2002 du groupe. Un rapport qui fait ressortir que le total des dépôts a enregistré un accroissement de 7.782 MDH, pour atteindre au terme de l'exercice 75.675 MDH, soit une évolution de +11,5% par rapport à l'année 2001. Le Groupe a conforté sa place de leader du système bancaire avec une part de marché de 29,88%, soit +1,05 points. L'encours des créances sur la clientèle s'est élevé à 29.534 MDH en progression de 11,3% comparativement à l'exercice écoulé. La part de marché s'est nettement améliorée pour atteindre 21,34% à fin 2002 contre 20,12% une année auparavant. Cette performance a également permis au Groupe de consolider sa place de 1er rang dans le marché bancaire. Le Groupe a, par ailleurs, poursuivi son effort de provisionnement à travers une dotation de 855 MDH contre 885 MDH en 2001, assurant ainsi la couverture intégrale des créances en souffrance conformément à la réglementation en vigueur. En dépit de la baisse des taux débiteurs et du taux moyen de rendement des placements, le Produit net bancaire a enregistré une hausse de 5% en se fixant à 4.296 MDH contre 4.092 MDH et ce, suite à l'accroissement du volume des crédits distribués à la clientèle et à la progression des commissions. Le résultat courant a enregistré une nette amélioration en passant de 918 MDH à 1.353 MDH, soit une progression de 47,4%.Quant au résultat net, il s'est établi à 608 MDH et ce, malgré un effort exceptionnel de provisionnement s'élevant à 2,055 Milliards DH concernant notamment, les créances en souffrance et le risque fiscal. Les fonds propres ont atteint 8.353 MDH en accroissement de 3%, garantissant ainsi la solidité financière du Groupe et lui conférant de larges capacités de développement. Le coefficient minimum de solvabilité se situe à 23,9%, en dépassement notoire par rapport au minimum requis par la réglementation (8%). Les emplois en bons du trésor ont atteint 41 340 millions DH. Un chiffre qui fait de la banque un acteur majeur sur ce marché avec un niveau d'intervention de 40%. L'événement majeur pour cette année aura été la fusion absorption de la Société marocaine de dépôt et de crédit par le Groupe banques populaires, rendue effective en janvier 2003. Les agents de la SMDC ayant intégré le groupe, ils ne manqueront pas de participer à l'évolution de la banque. La clientèle SMDC, quant à elle, bénéficiera du plus grand réseau bancaire et monétique du Maroc, avec 442 agences et 376 guichets automatiques. Résultat de ces efforts : Standard & Poor's a reconduit, pour la 3ème année consécutive la notation (full interactive) du Groupe : « BB à long terme et B à court terme avec des perspectives stables de développement ». La notation de l'agence de rating est fondée sur le rôle central que joue le CPM au sein de l'économie nationale. Le chantier de la réforme semble avoir bien pris donc. L'installation des Conseils de surveillance et Directoire des BPR, avant la cession en bourse de 20% du capital de la Banque centrale populaire, y est également pour quelque chose.