Sahara : Saint-Vincent-et-les-Grenadines soutient le plan d'autonomie marocain    M. Loudyi s'entretient avec la Secrétaire Adjointe US à la Défense pour les affaires sécuritaires internationales    Rachid Talbi El Alami s'entretient avec le président du Parlement finlandais    Détournement de fonds publics : Des sanctions risquent d'ouvrir la voie à des complots    Décès du président Ebrahim Raïssi : Le Maroc fait part de ses condoléances    Agadir : Lancement officiel de la 20e édition de l'exercice African Lion    Afrique du Sud: Jacob Zuma n'est pas éligible aux élections    Des touristes tués en Afghanistan: Le groupe extrémiste « Etat islamique » revendique l'attaque    Agadir: lancement officiel de la 20ème édition de l'exercice "African Lion"    Manchester City est « entré dans les livres d'histoire »    Football. Le Marocain Sofyan Amrabat dans le collimateur de deux clubs    Séisme au Maroc : L'Italie va aider à restaurer la mosquée de Tinmel du XIIe siècle    Températures prévues pour le mardi 21 mai 2024    La fibromyalgie, une maladie complexe aux douleurs invisibles    Le Cameroun numérise les services dédiés aux citoyens    Brûlée à l'eau bouillante, une victime réclame justice    French Prime Minister Gabriel Attal could visit Morocco in coming weeks    USAID Administrator visits Morocco    Opération Transit 2024: Réunion à Tanger de la commission mixte maroco-espagnole    Adidas dévoile une collection de t-shirts inspirés du patrimoine marocain    CV, c'est vous ! EP-71. Safia Bensouda, maquilleuse par passion, elle en a fait son métier    Les Variations, le groupe qui a fait rayonner le rock marocain à travers le monde    L'administratrice de l'USAID part à la rencontre des populations d'Al-Haouz    Iran: l'hélicoptère du président Raïssi localisé, sa mort est confirmée    Forum mondial de l'Eau à Bali: Le Pavillon du Maroc ouvre ses portes    Maroc: ONMT s'allie à Tripadvisor pour doubler les nuitées sur les 5 prochaines années    Trafic aérien : Plus de 9,5 millions de passagers à fin avril    Diamond league à Marrakech : Soufiane El Bakkali remporte le 3000 m steeple avec Paris en ligne de mire [Vidéo]    Eliminatoires Mondial féminin U17 : Voici la date des matchs Maroc-Zambie    Soirée inoubliable pour Yunis Abdelhamid lors de son dernier match avec le Stade de Reims    Ligue 1 : Buteur, Eliesse Ben Seghir brille avec l'AS Monaco face au FC Nantes    JPO de la DGSN: Mise en lumière de l'expérience marocaine dans la gestion des grandes manifestations    Transformation numérique : Aleph et le ministère de l'Industrie signent un partenariat stratégique    Le Maroc et la Banque mondiale signent l'accord « Rapid Response Option »    La COMADER dénonce « les attaques préméditées » contre les tomates marocaines en France    Attaque contre les tomates marocaines : condamnations en France    La Bourse de Casablanca ouvre en hausse    Maroc-Sénégal : la RAM signe un partenariat avec la confrérie mouride    Le Maroc fait don d'engrais aux agriculteurs du Guatemala    Gabriel Attal attendu en juillet au Maroc    Forum mondial de l'Eau en Indonésie: Akhannouch préside la délégation marocaine    Gabriel Attal se rendra au Maroc du 3 au 5 juillet pour sa première mission à l'étranger    Le procureur de la CPI demande des mandats d'arrêts contre Netanyahu et des dirigeants du Hamas    SIEL : Carton plein pour la 29e édition avec plus de 316.000 visiteurs    Le Maroc dépose une plainte officielle à l'UNESCO contre le vol du Caftan par l'Algérie    ComediaBlanca : une première édition mémorables pour le festival international du rire de Casablanca    Interview avec Tarik El Idrissi : « Le cinéma amazigh dépend largement des aides publiques »    Cannes Premiere showcases Moroccan chikhat tradition in «Everybody Loves Touda»    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Éditorial : L'obsession Basri
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 11 - 02 - 2005

Driss Basri a encore raté une occasion de se taire. Dans un entretien accordé au quotidien français «Le Figaro», l'ex-ministre d'État à l'Intérieur a tiré à boulets rouges sur le travail de l'Instance Équité et Réconciliation (IER) en le qualifiant d'opération "de marketing et de publicité".
Driss Basri a encore raté une occasion de se taire. Dans un entretien accordé au quotidien français «Le Figaro», l'ex-ministre d'État à l'Intérieur a tiré à boulets rouges sur le travail de l'Instance Équité et Réconciliation (IER) en le qualifiant d'opération “de marketing et de publicité“. Rien de moins. Ainsi, les récits en cours des victimes et des témoins directs des années de plomb ne trouvent pas grâce à ses yeux alors qu'ils ont été salués au Maroc et à l'étranger comme une avancée importante en matière des droits de l'Homme.
Après avoir commis une grosse forfaiture sur l'affaire du Sahara marocain en s'alignant sur les thèses d'Alger, le voilà qui minimise une action de réconciliation nationale pour tourner une page du passé dont les militants des droits humains lui attribuent du reste une grande responsabilité. Ne soyez pas étonnés si M. Basri, qui magnifie à l'excès la période où il était en action, déclare que les Marocains pendant cette époque ont connu des années en or. En tout cas, il s'en est sorti lui et sa famille ainsi que sa camarilla de courtisans à très bon compte. Il aurait pu en plus couler des jours heureux de retraité paisible et 5 étoiles s'il n'avait pas commencé à brûler ce qu'il a adoré hier. Mais, on ne rue pas dans les brancards impunément. Chez M. Basri, toujours cette volonté de dire du mal du Maroc nouveau qui confine à l'obsession et de ne rien lui reconnaître tout en évoquant feu S.M Hassan II à tout bout de champ.
Tout se passe comme s'il était le dépositaire de la mémoire du Souverain défunt qui en a fait l'homme de toutes les besognes. Les gesticulations de l'ancien ministre renseignent sur l'état d'esprit d'un homme qui veut jouer les opposants sur le tard, mais apparemment il s'y prend mal. Tout cela laisse perplexe, y compris certains membres de sa famille qui ne comprennent pas ce qui arrive à celui qui faisait la pluie et le beau temps au Maroc. Difficile de savoir avec exactitude les ressorts intimes de cette campagne contre le pays qui l'a fait et qu'il a servi à sa manière. Tout à sa sagacité, l'intéressé croit savoir que “certaines personnes dans l'entourage du Roi“ cherchent à le museler. Mais personne ne l'empêche de parler puisqu'il continue en toute liberté son show terne devant les journalistes. Chose qu'il ne faisait pas du tout lorsqu'il était en fonction.
Personnage haut en couleurs, Driss Basri se considère comme un “élément moderniste“ sans expliciter sa pensée. Il se cantonne à accuser “les partisans du lifting de l'autorité makhzenienne“ qui cherchent à faire de lui “une victime expiatoire comme si le Maroc était une terre sans institution, ni Parlement ni gouvernement“. Le Maroc de Driss Basri était en effet une coquille vide à la fois politique, économique et sociale. Une Chambre des représentants de godillots, un exécutif de façade qui ne décidait rien, des problèmes sociaux à tire-larigot et une rapine à grande échelle des richesses du pays.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.