Des gitans, débarqués au Maroc on ne sait comment, guettent des automobilistes pour les escroquer en leur vendant, à bas prix, des objets soi-disant en or massif. Les gitans roumains abusent de la crédulité de Marocains. Ils commencent à opérer partout au Maroc pour mettre notamment ces automobilistes en confiance. Beaucoup de gens les ont remarqués à Casablanca et ailleurs en train d'arnaquer des passants. Ils arrêtent leur voiture faisant semblant que leur véhicule est tombé en panne. Une fois un automobiliste arrêté et mis en confiance, ils lui présentent des bagues, prétendant qu'elles sont en or et qu'ils sont obligés de les revendre pour réparer leur voiture et avoir de quoi subsister. C'est ce qui est arrivé dernièrement à un automobiliste qui était en compagnie de sa mère et de son frère. Il conduisait sa voiture depuis Oued-Zem, à destination de Khenifra. Il arrive à un lieu situé entre Kasbat Tadla et Zaouiat Cheikh, quand il a été hélé. L'automobiliste remarque trois voitures, une Opel 201 immatriculée sous le numéro G.L 05 NJK, une seconde Opel, immatriculée sous le numéro VL 01 UMV et une troisième de marque, Ford, immatriculée sous le n° VL 01 CZY. Il descend de la sienne pour aller vers eux. Ils étaient cinq hommes, quatre femmes et un petit garçon. Ils lui demandent de les aider parce qu'ils n'ont plus de quoi subsister. Ils lui montrent quatre bagues qu'ils prétendent être en or qu'ils veulent vendre parce qu'ils ont besoin d'argent. Remarquant que le prix de mille dirhams est en deçà de leur valeur réelle, il leur verse la somme réclamée sans trop marchander. Une fois arrivé à Kasbat Tadla, il s'est rendu chez un bijoutier de la place. A la première vue, lui confie ce dernier , il ne s'agit pas de bagues en or. Sans attendre une seconde,il monte dans sa voiture, rebrousse chemin vers les gitans romains. Il les repère près d'un canal d'eau. Ils remarque aussi la présence de deux policiers qui faisaient une ronde. Il les alerte aussitôt. Les gitans escrocs sont immédiatement conduits au commissariat. Déférés devant le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Kasbat Tadla, ils sont poursuivis, en état de liberté provisoire, pour escroquerie.