Les dispensaires de la préfecture des arrondissements Hay Hassani -à l'instar de la plupart des autres services publics de cette préfecture- échappent à tout contrôle ou supervision du ministère de la Santé ou des autorités locales. Les habitants de cette préfecture se plaignent des comportements abusifs de certains membres du personnel desdits établissements censés apporter l'aide et le soutien en matière de santé, notamment aux couches défavorisées. C'est le cas entre autres du dispensaire situé au groupe Z au quartier Oulfa. Le médecin responsable de cet établissement ne commence son travail qu'à 11 heures du matin. Les patients, notamment des femmes accompagnées de leurs enfants, sont obligés de rester dans la rue à attendre son arrivée. Sachant qu'il repart dès midi, la plupart sont contraints de revenir le lendemain. Une situation qui est exploitée par certains employés du dispensaire. Dernièrement, un membre de l'équipe médicale a demandé à la mère d'une petite fille malade de faire le nettoyage de la salle d'attente du dispensaire si elle voulait recevoir les médicaments que le médecin lui prescrits.