Selon ADM, les recettes de péage ont progressé de 22,3% pour atteindre les 808 millions Dh en 2006. Casablanca-Rabat a rapporté plus de 250 millions Dh. En 2006, les recettes de péage ont atteint les 808 millions de dirhams, en hausse de 22,3% par rapport à 2005. Toujours à la tête des tronçons qui rapportent, Casablanca-Rabat a généré plus de 250 millions de dirhams, contre près de 225 millions de dirhams en 2005. En deuxième place, il y a Tanger-Kénitra avec près de 150 millions de dirhams. Selon le rapport d'activité 2006 de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), le trafic moyen des véhicules entre Casablanca-Rabat a été de près de 32.500 par jour. En fait, pour chaque 100 dirhams de péage, ADM a réservé 47 dirhams pour les charges financières, 28 dirhams pour les charges d'exploitation et 25 dirhams pour le remboursement partiel des emprunts. Malgré cette tendance haussière, le seul concessionnaire d'autoroutes au Maroc avec 1417 km n'arrive toujours pas à dégager d'excellents bénéfices. «L'exercice 2006 a dégagé un excédent brut d'exploitation de près de 564 millions de dirhams en augmentation de 31 % par rapport à l'exercice précédent. Le résultat financier se solde par un déficit de 162 millions de dirhams conséquence de l'importance des charges financières qui totalisent un montant de 461 millions de dirhams», annonce-t-on dans ce rapport. Et d'ajouter, «le résultat net de l'exercice 2006 s'est soldé par un gain de 35 millions de dirhams en amélioration par rapport à l'exercice 2005 où il était en déficit de 20 millions de dirhams». Le rapport d'activité 2006 précise également que le réseau comptait 639 km d'autoroutes en exploitation, 580 km en cours de construction ou de dévolution et 198 km programmés à court terme au 31 décembre dernier. Au mois de juin dernier, un réseau de 784 km a été réalisé dont 162 entre Settat et Marrakech et 110 km entre Larache et Sidi El Yamani. Détenu majoritairement par l'Etat, le capital social d'ADM a été de 4,43 milliards de dirhams. En plus donc des 92 % appartenant au Fonds Hassan II (50,7%) et au Trésor public (41,35%), le reste est réparti entre des opérateurs publics et privés dont un étranger. Il s'agit de Kuwait Investment Authority avec 2,55%.