La mobilisation associative, diplomatique et partisane s'accentue envers les agissements de la séparatiste Aminatou Haidar toujours en grève de la faim. La séparatiste Aminatou Haidar continue de susciter les réactions d'indignation. La diplomatie marocaine, les associations et les partis politiques se mobilisent et multiplient les interventions pour mettre à nu les tentatives des ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc. L'Association sahraouie de soutien au projet d'autonomie (ASSPA) a affirmé que ce que fait la dénommée Aminatou Haidar n'est qu'une scène de plus dans la mascarade du Polisario et de l'Algérie. En marge d'une manifestation de dénonciation des violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et des agissements de Haidar, organisée, samedi 12 décembre, à Paris, Zahra Haïdara, présidente de cette association basée en France, a affirmé que la séparatiste en grève de la faim n'est qu'une pièce de théâtre et une marionnette aux mains du Polisario et des services de sécurité algériens. Toujours dans le cadre de cette affaire, l'Association des travailleurs sahraouis aux Iles Canaries et le Groupe sahraoui indépendant (GSI) ont affirmé, samedi 11 décembre, dans un communiqué, que la dénommée Aminatou Haidar est manipulée par les services algériens et le Polisario qui en font un élément d'une machination diabolique. Cela dit, les agissements de Aminatou ont également provoqué la réaction des membres de sa famille. Le cousin de la renégate, Haidar Bechad, a affirmé, samedi, dans une déclaration à la chaîne Al-Oula, que Aminatou Haidar doit savoir que le Maroc est un pays démocratique régi par des lois et des systèmes. M. Bechad a précisé qu'il y a une «différence entre la politique et la défense des droits de l'Homme» et que Aminatou «doit opter pour l'une ou pour l'autre». Les partis politiques marocains ont également dénoncé la renégate. Abdelouahed Radi, premier secrétaire de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), a souligné, dans un entretien, vendredi, au journal espagnol «La Razon». que la stratégie de la dénommée Haidar est de prendre en otage le Maroc et l'Espagne et leur faire du chantage avec sa grève de la faim. Pour sa part, Mustapha Mansouri, président du Rassemblement national des indépendants (RNI), a affirmé, jeudi, dans deux entretiens aux journaux «La Vanguardia» et «El Periodico», que les agissements de la dénommée Aminatou Haidar ne sont pas innocents, mais à caractère politique et dictés par le Polisario et l'Algérie. Cette même thèse des partis politiques a été développée par un ex-dirigeant du Polisario, Ahmadou Ould Souilem. Ce dernier a précisé, dans un entretien à la chaîne de télévision espagnole «Intereconomia», que la dénommée Aminatou Haidar est l'otage d'une vile stratégie ourdie par l'Algérie et les séparatistes du Polisaro. «L'Algérie et le Polisario manipulent cette dame et sa grève de la faim dans le cadre d'une vile stratégie visant à avorter la proposition marocaine d'autonomie», a-t-il indiqué. La diplomatie marocaine n'est pas en reste. Taïeb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, qui a été reçu, vendredi, à New York, par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a affirmé que la situation de la dénommée Aminatou Haidar est une «nouvelle tentative» de la part de l'Algérie et du Polisario pour faire déraper le processus de négociations sur le Sahara marocain. A l'issue de sa rencontre avec Ban Ki-moon, le chef de la diplomatie marocaine a fait observer que l'Algérie et le Polisario ne veulent pas les négociations. «C'est une nouvelle tentative de déviation», a affirmé M. Fassi Fihri.