L'enseignement supérieur dans les provinces du Sud sera renforcé par la création d'une EST à Laâyoune et une faculté de la charia à Smara. La ville de Smara sera dotée d'une faculté de la charia relevant de l'université Al Quaraouiyine. Elle offrira plusieurs nouvelles filières et accueillera des étudiants des quatre coins du monde. Cette faculté verra le jour l'année prochaine, une ville connue pour son rayonnement religieux, scientifique et historique. Cette faculté va proposer de nombreux enseignements tournés vers diverses sciences, parmi lesquelles l'étude de la religion. La création de cette faculté à Smara aura pour effet de dynamiser le champ culturel local, pour faire de cette ville une destination de choix pour les étudiants issus des provinces du Sud à la quête du savoir. Alors que la ville de Laâyoune verra la création de la première Ecole supérieure de technologie dans les provinces du Sud pour une enveloppe de plus de 5 millions DH, cette école sera bâtie sur une superficie de 3,7 ha, au lotissement 25 Mars situé à l'est de la ville de Laâyoune. L'EST sera ainsi composée de services dédiés à l'enseignement technique, dont un amphithéâtre pouvant accueillir jusqu'à 250 étudiants ainsi que 22 salles de classe. En outre, cet établissement, dont l'ouverture est prévue en septembre 2012, assurera une série de cursus de formation en harmonie avec le marché de l'emploi au niveau local. Les spécialités porteront sur l'ingénierie informatique, électrique et communicationnelle, ainsi que la production halieutique vu le développement de cette activité dans les provinces du Sud. Parallèlement, deux nouvelles écoles françaises, affiliées au réseau de l'Office scolaire et universitaire international (OSUI) pourraient prochainement voir le jour à Laâyoune et Dakhla, et qui vont contribuer ainsi à l'ouverture de ces deux villes sur leur entourage. Rappelons que depuis leur création, les trois académies régionales de l'éducation et de la formation de la région Laâyoune-Boujdour-Sakia El-Hamra, Guelmim-Smara et Oued Eddahab-Lagouira, en étroite collaboration avec le département de tutelle, ont su maîtriser l'évolution non négligeable de la démographie et des orientations socio-économiques de cette partie du Royaume afin d'offrir aux jeunes étudiants issus de ces provinces des bases solides d'accès à la connaissance, à la qualification et plus tard à l'emploi.