Le nouveau bureau de la Chambre Marocaine des Producteurs de films (CMPF), présidé par le producteur et réalisateur marocain Jamal Souissi a orgranisé le 12 juin à l'ISMAC (Rabat) une rencontre avec les professionnels membres de la chambre. En partenariat avec le CCM (Centre cinématographique marocain) et L ISMAC (institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et du cinéma) et en présence de Monsieur le directeur du CCM Mr Sarim FASSI FIHRI, ainsi que Mr MOHAMED BELGHOUATE ,directeur de l ISMAC, cette journée avait pour but »d'étudier les modalités et applications de l'avance sur recettes du fonds d'aide cinématographique », selon un communiqué de la CMPF parvenu à Barlamane.com. »La réussite de cette journée est due aux intervenants qui ont fait d' excellentes présentations et exposés sur la situation générale de notre domaine » souligne Jamal Souissi, ajoutant que : » les échanges et débats étaient très intéressants ,fructueux …dans le respect et la convivialité ». À l'issue de cette journée, les professionnels ont émis différentes propositions, qui visent à simplifier les démarches administratives et développer le secteur cinématographique permettant ainsi à la créativité d'être plus au rendez vous. Les participants ont dans ce sens proposé entre autres : * Revoir le cahier des charges pour simplifier les procédures administratives » * Etablir une convention avec les présidents des régions pour soutenir les tournages régionaux * Demander aux chaines de TV de transformer leurs participations en achat de droits de diffusion au lieu de coproduction Ou encore * Etablir une convention avec la caisse de garantie pour faciliter l'obtention de crédits auprès des banques. »Un Dialogue est ouvert entre les professionnels ,l'administration de tutelle et les institutions du domaine » a pour sa part conclu Jamal Souissi. Le secteur cinématographique marocain, connaît certes plusieurs lacunes, et dysfonctionnements, cependant, si les différents acteurs du domaine oeuvrent ensemble , le résultat sera surement au rendez-vous et permettra au cinéma marocain de se redorer le blason.
