Selon le porte-parole du gouvernement, il a été également procédé à l'augmentation progressive de l'âge de retraite à 63 ans pour les affiliés du régime des pensions civiles, en ajoutant six mois, chaque année, à partir du 1er janvier 2017… Un total de 74.000 retraités affiliés à la Caisse marocaine des retraites (CMR) bénéficieront d'une augmentation de la pension minimale à 1.500 dirhams en 2018, a indiqué, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. El Khalfi, a fait savoir que le gouvernement précédent avait mis en application les engagements contenus dans l'accord du 26 avril 2011 portant sur l'augmentation à 1.000 dirhams de la pension minimale et l'insertion des retraités dans le cadre du système commun des salaires des retraités, ajoutant qu'actuellement, la pension minimale est passée à 1.500 dirhams. En ce qui concerne, les prélèvements qui ont touché les revenus des fonctionnaires, le ministre a expliqué que cela concerne essentiellement ce qui est relatif à la troisième tranche de la réforme du régime de la retraite. Le gouvernement a pris plusieurs mesures, notamment l'augmentation graduelle sur quatre ans, du taux des prélèvements et cotisations au titre de la pension à 14% au lieu de 10% (4% pour l'affilié et 4% pour l'employeur), et ce selon un calendrier spécifique (11% à partir du 1er septembre jusqu'au 31 décembre 2016, 12% du 1er janvier au 31 décembre 2017, 13% du 1er janvier au 31 décembre 2018 et 14% à partir du 1er janvier 2019). El Khalfi a aussi mis l'accent sur l'élargissement de l'assiette de liquidation des pensions sur la base de la moyenne des salaires des 96 derniers mois étalée sur 4 années (24 derniers mois pour les départs en retraite de 2017, 48 pour les départs de 2018, 72 pour les départs de 2019 et 96 pour les départs de 2020). À noter qu'il a également fait savoir que la hausse des allocations familiales, l'augmentation du nombre d'enfants bénéficiaires, ainsi que la révision des tranches de l'impôt sur revenu pour les catégories démunies, sont également des mesures qui font objet du dialogue social.