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Maroc-Union Européenne : L'Open Sky pour accéder au «statut avancé»
Publié dans Challenge le 05 - 07 - 2008

C'est ce 18 juillet que se réunira à Bruxelles le groupe Maroc-Union européenne sur le «statut avancé» que le Royaume revendique dans ses relations spécifiques avec l'Union. L'Open Sky, qui a servi de menu au colloque organisé par l'Institut Amadeus, sera un argument de taille pour le Maroc si l'on en croit les participants.
Prétexte ne pouvait être mieux trouvé qu'un colloque sur «l'impact de l'accord Open Sky entre le Maroc et l'Union européenne (UE) sur les secteurs aérien et touristique» pour revendiquer un rang de «statut avancé» pour le Maroc. Organisé en collaboration avec le Club Entreprendre, l'Institut Amadeus, qui a réussi à réunir autour de ce thème des hautes personnalités marocaines et européennes, a sans doute réussi son coup. Il faut dire que le choix de la date n'est pas anodin. Car c'est le 18 juillet que s'ouvrira à Bruxelles la deuxième session du groupe Maroc-Union Européenne sur le «statut avancé» que le Royaume revendique dans ses relations spécifiques avec l'Union. Un statut avancé qui irait bien au-delà de l'actuel Accord d'Association, avec notamment un dialogue politique renforcé et des relations économiques et humaines beaucoup plus étroites. Des demandes qui auraient été reçues assez positivement par la partie européenne. Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et du Transport, n'y est pas allé par quatre chemins pour dire qu'avec un tel thème comme menu du colloque, doublé par la présence de Daniel Calleja Crespo, directeur du transport aérien à la Commission européenne, la rencontre ne pouvait prendre qu'un caractère politique. « L'accord de l'Open Sky nous permet à la fois de réaliser notre objectif de 10 millions de touristes à l'horizon 2010 mais aussi de revendiquer auprès de l'Union Européenne le statut avancé», dit-il. En effet, les efforts accomplis par le Maroc, depuis la signature en 1969 du premier Accord Maroc-CEE dont la vocation première était alors strictement commerciale, jusqu'à l'entrée en vigueur en 2000 de l'Accord d'Association, ont été appréciés à leur juste valeur par les Européens. Ce n'est pas le directeur du transport aérien à la Commission européenne qui dira le contraire, lui qui est très satisfait du bilan de l'Open Sky. «Le concept d'Open Sky vient des Etats-Unis. Mais en Europe, nous préférons plutôt parler d'Euroméditerranée que d'Open Sky. Nous avons une approche différente. Nous pensons qu'il faut aller encore plus loin avec cet accord d'Open Sky qui a déjà permis un meilleur ancrage du Maroc dans l'espace européen. Cet accord signé à Bruxelles en décembre 2006, le premier avec un pays non-européen, est aujourd'hui un modèle. C'est ainsi que l'Union européenne a décidé de le dupliquer dans le bassin méditerranéen avec comme prochain candidat la Tunisie», dit-il.
L'industrie touristique
en profite !
Au-delà du fait qu'il soit un argument de taille dans les négociations d'un rang de statut avancé pour le Maroc, l'Open Sky a bien porté ses fruits pour l'industrie touristique du Royaume. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. 2007, année de premier exercice plein de l'Open Sky, restera dans les annales du transport aérien mondial, car le Maroc a réalisé la plus forte croissance (13%). Cette année-là a vu la création dans le Royaume de plus de 150 nouvelles fréquences hebdomadaires entre le Maroc et l'Europe dont 91% low cost. Normal alors que le Maroc souhaite s'arrimer plus étroitement au bloc européen. Selon une approche qui prend en considération les priorités définies par le Maroc (Plans Azur et Emergence, Plan Vert...), Rabat plaide pour une coopération tous azimuts dans un large éventail de domaines porteurs de croissance comme le tourisme, les transports, les infrastructures, l'agriculture, les télécoms, les connexions énergétiques et les technologies de l'information. Voilà qui pourrait lever certaines barrières qui persistent, comme celle qui a été relevée par les professionnels marocains du tourisme lors de ce colloque. Il s'agit de la décision du Royaume-Uni de surtaxer dans ses aéroports les vols en provenance du Maroc. Ce qui a eu pour conséquence l'arrêt des vols Fès-Londres. Mais Daniel Calleja Crespo estime que cela est dû à une absence de réglementation européenne pour les taxes aéroportuaires. «J'ai rencontré les pouvoirs publics britanniques, il y a de l'espoir. De plus, il y a un accord politique qui encadrera les taxes dans les aéroports européens», dit-il. Karim Ghellab n'a pas mâché ses mots pour qualifier cela de discrimination. In fine, les participants au colloque estiment que le statut avancé du Maroc sera finalisé sous l'actuelle présidence française de l'UE.


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