La crise internationale a amené le Centre Marocain de Conjoncture à procéder à la réalisation d'un sondage d'opinion auprès des grands décideurs économiques privés. L'objectif étant de mesurer la perception par ces opérateurs des impacts ressentis en 2011 ou anticipés pour 2012. Ce sondage révèle que la perception des impacts par les opérateurs est variable d'un événement à l'autre. D'une part, la persistance de la crise en Europe aurait fortement contrarié le cours normal des affaires en 2011 ; c'est le cas des 75% des avis exprimés contre à peine 25% qui sont d'un avis contraire. Ils sont 60% à estimer que cette crise connaîtra une aggravation plus ou moins forte en 2012, contre seulement moins de 40% qui pensent le contraire. D'autre part, les opinions des opérateurs sont nettement plus nuancées s'agissant du printemps arabe. Ainsi, si pour 40% des avis exprimés, ces événements ont été perçus positivement, quelques 27% sont d'un avis contraire et 33% affichent même une attitude d'indifférence. En 2012, l'intensité de ce printemps arabe faiblirait pour 56% des opinions exprimées, contre 44% qui anticipent que cette intensité se fera sentir avec une acuité plus ou moins forte. ■