La conjoncture économique qui a prévalu au cours de l'exercice 2013 aura déteint sur les résultats annuels des sociétés cotées. Lesquelles auront, au final, réalisé des performances mi-figue mi-raisin, avec notamment des baisses tant des revenus que de la masse bénéficiaire (www.financenews.press.ma). Des résultats qui sont certes loin des attentes des investisseurs, mais qui, toutefois, n'empêchent pas les deux principaux indices de la place d'évoluer dans le vert. A la clôture de la séance de mardi dernier, le Masi et le Madex affichaient, en effet, des performances annuelles respectives de 4,99 et 5,29%. Cette tendance haussière sera-t-elle durable ? A cette interrogation, les analystes sont unanimes à répondre par l'affirmative. Entre autres arguments avancés pour soutenir cette thèse, des perspectives économiques 2014 beaucoup plus reluisantes. A ce titre, faut-il rappeler que le Fonds monétaire international prévoit que la croissance économique du Maroc devrait atteindre à 3,7% en 2014. Ce contexte économique davantage favorable profiterait ainsi aux entreprises cotées, d'autant que les analystes financiers tablent sur une progression de la masse bénéficiaire d'au moins 7% à la fin de l'exercice en cours. Ces perspectives rassurantes ne devraient pourtant pas occulter l'essentiel : la mise en place des nombreuses réformes structurelles attendues depuis fort longtemps et susceptibles de donner plus de profondeur au marché. Un marché des capitaux efficient et une Bourse des valeurs dynamique, profonde et liquide, voilà ce qu'espèrent les investisseurs et les différents intervenants du marché. Mais l'attente semble bien longue, dans un secteur financier où les mutations se font à la vitesse grand V. Et il en sera ainsi tant que l'on ne s'affranchira pas des longs délais relatifs à l'adoption des textes de loi qui sont un boulet à la fluidité des affaires. Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.