Le HCP s'intéresse à notre bien-être. En effet, le prochain recensement de la population innove en terme de questions posées. Elles feront la part belle aux conditions de vie des Marocains et à leur santé. Lors de la conférence de presse de lancement de l'exécution du recensement général de la population (RGPH) qui doit se dérouler du 1er au 20 septembre, A. Lahlimi, président du HCP, a levé le voile sur les principales nouveautés introduites. Celles-ci concernent essentiellement une série de nouveaux thèmes qui seront traités par le questionnaire du recensement, conformément aux standards internationaux et aux recommandations préconisées par la commission statistique des Nations Unies dont le HCP est membre. Ainsi, les questions relatives à la santé constituent la grande nouveauté de ce recensement, puisque les sondés seront interrogés sur les difficultés physiques qu'ils rencontrent dans leur vie quotidienne. Des questions porteront également sur les handicaps, qu'ils soient physiques ou mentaux. Autre innovation, les questions vont aussi porter sur le bien-être et les conditions de vie de la population, notamment en termes d'équipements et de moyens de transport, de matériaux de construction du logement ou encore de distance entre le logement et le point d'approvisionnement en eau potable pour les douars les plus isolés. Le questionnaire traitera en outre les aspects environnementaux, puisque les recenseurs interrogeront les familles sur l'énergie utilisée, le mode d'évacuation des eaux usées et de ramassage des ordures ménagères, etc... Dernière nouveauté : une partie des interrogations portera sur la formation et l'acquisition de compétences par l'apprentissage et la pratique, et ce pour une meilleure appréciation de la qualité des ressources humaines du pays. Il s'agit donc d'un recensement qui fait la part belle au qualitatif, en rupture avec les précédentes éditions qui produisaient des résultats presque exclusivement quantitatifs. Au total, le questionnaire contient une centaine de questions. A. Lahlimi avoue avoir souhaité un questionnaire avec beaucoup plus de questions, mais que cela n'était pas possible «faute de temps et d'argent». Dès ce samedi et dimanche, les recenseurs et enquêteurs commenceront à sillonner nos ruelles. Préparez vous à les accueillir. «C'est notre devoir de citoyens» insiste Lahlimi.