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Investissements espagnols au Maroc : En baisse depuis 3 ans
Publié dans Finances news le 05 - 03 - 2015

L'Espagne occupe la 11ème position des investissements directs étrangers au Maroc. Après un pic enregistré en 2010 suite à la crise économique et financière qui a secoué le pays ibérique, les investissements espagnols sont en baisse pour la troisième année consécutive, passant d'environ 1,9 Md de DH en 2010 à 1,1 Md de DH en 2013, soit de 5,4% à 2,8%.
Depuis quelque temps, et précisément depuis la crise économique et financière qui a frappé de plein fouet les pays européens, les entreprises étrangères cherchent à investir là où les opportunités de croissance sont encore possibles.
Sur la liste des destinations les plus attractives en termes d'investissements directs étrangers (IDE) notamment sur le continent africain, figure le Maroc. L'étude du Financial Times «African countries of the future 2013/2014» relative à l'attractivité économique des pays africains place le Royaume en deuxième position, juste après l'Afrique du Sud.
Cette place n'est que le fruit des efforts déployés par le Royaume aussi bien sur le plan politique, économique, social et environnemental.
En termes d'investissements, le Maroc a reçu, selon le dernier rapport de la CNUCED «World investment report 2014», 3,4 milliards de dollars d'investissements étrangers, en hausse record de 23% par rapport à 2012, au moment où les flux d'investissements directs étrangers en Afrique du Nord avaient connu une baisse de 7% à cause des tensions politiques et sociales persistantes dans la région. La France arrive largement en tête du podium avec 37% du total des investissements étrangers en 2013, atteignant 14,6 milliards de dirhams, en hausse de 19% par rapport à 2012. Viennent ensuite les Emirats Arabes Unis, deuxième investisseur au Maroc (8,6% du total des IDE), le Singapour (8,2%), la Suisse (7%), la Grande Bretagne (6,5%), l'Arabie Saoudite (4,8%) et le Luxembourg (4,7%). Quant à l'Espagne, pays voisin avec lequel le Maroc entretient une forte coopération économique, elle n'occupe que la 11ème position !
Depuis 3 ans, les investissements directs espagnols sont même en baisse, passant d'environ 1,9 Md de DH en 2010 à 1,1 Md de DH en 2013. La part des investissements directs espagnols est donc passée de 5,4% à 2,8%. La reprise de la stabilité économique et financière en Espagne explique en quelque sorte le ralentissement des investissements qui avaient connu une croissance importante en 2010, soit depuis le déclenchement de la crise.
Rappelons qu'à cette époque plusieurs entreprises espagnoles avaient choisi le Maroc comme bouée de sauvetage pour sortir de la crise. En investissant massivement au Maroc, les entrepreneurs espagnols ont non seulement tiré leur épingle du jeu, mais aussi concouru à tirer vers le haut l'économie espagnole. D'ailleurs, la politique d'internationalisation que les géants espagnols ont adoptée, a été appuyée par leur gouvernement qui voyait dans cette stratégie une issue de secours aussi bien pour les entreprises que pour le pays. C'est le cas d'Inditex (textile), d'Acciona (infrastructures), d'Assignia (énergies renouvelables)... et bien d'autres qui ont soit renforcé leur présence, soit se sont implantés pour la première fois.
D'après Jawad Kerdoudi, président de l'Institut marocain des relations internationales (IMRI), ce qui caractérise les ID espagnols, c'est la diversification relative à la taille des entreprises qui s'installent au Maroc. «Contrairement aux investissements français, les ID espagnols sont diversifiés, avec une forte représentativité des PME et TPE, ce qui est favorable pour notre pays en matière de création d'emplois, mais aussi de transfert de savoir-faire», note l'expert.
L'évolution des ID espagnols
Une proximité géographique, une stabilité politique et économique du pays, une ferme volonté gouvernementale d'améliorer le climat des affaires pour favoriser les investisseurs, le Maroc réunissait plusieurs critères favorables pour un investissement pérenne. Le Royaume est également un excellent tremplin pour conquérir l'Afrique qui regorge d'un fort potentiel. Actuellement, ce sont environ 800 entreprises espagnoles présentes au Maroc dans tous les secteurs : textile et confection, immobilier, tourisme, agriculture et agro-industrie, transport et logistique, énergies renouvelables...
L'industrie s'accapare la part du lion avec 36% des ID espagnols en 2013, suivie du tourisme avec 20%, l'immobilier 14%, le commerce et les grands travaux 8% chacun, les services 4%, le transport 2%...
Si l'évolution des ID dans l'industrie est restée constante entre 2007 et 2013, celle des ID dans l'immobilier, le tourisme et les banques a connu une chute vertigineuse en 2008.
Concernant les banques, il y a eu une légère reprise en 2009 qui s'est révélée éphémère, puisque depuis 2010 aucun investissement dans ce secteur n'a été réalisé. Cette faible représentativité des banques espagnoles n'arrange pas les entreprises espagnoles qui rencontrent des difficultés de financement. Quant à l'immobilier, la chute s'est maintenue jusqu'en 2009, passant d'environ 1,9 Md de DH en 2007 à 500 MDH en 2009. Après une légère reprise en 2012 (moins de 70 MDH), le secteur a renoué avec la baisse pour atteindre en 2013 moins de 200 MDH.
Le Maroc peut mieux faire
Certes, la mise en place des différentes stratégies et politiques sectorielles par le Maroc a permis d'accroître les opportunités d'investissements. Cependant, cela reste insuffisant du point de vue des entrepreneurs espagnols. Le Maroc est encore à la traîne sur certains points essentiels susceptibles d'instaurer un climat des affaires sain et pérenne.
On note le non-respect des délais de paiement aussi bien de la part secteur public que privé, la lenteur des procédures administratives, la corruption, la contrebande...
Un avis que le président de l'IMRI partage, soulignant que l'administration reste lourde, ce qui n'est pas sans conséquence sur les IDE. Il rajoute cependant que le gouvernement, sensibilisé à ces dysfonctionnements, travaille d'arrache-pied pour améliorer l'environnement des affaires.
Preuve en est de cette volonté politique, la dernière édition 2014 de «Doing business» révèle que le pays a gagné 8 places, passant de la 95ème position à la 87ème sur 189 pays.


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