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Présidentielles françaises : François Fillon fait le plein à Casablanca
Publié dans Finances news le 24 - 10 - 2016

L'ancien Premier ministre français était à Casablanca pour rencontrer ses compatriotes expatriés dans une opération séduction à 40 jours de la primaire de la droite et du centre.
Fillon propose des réformes radicales pour redresser la France, après les échecs successifs des derniers présidents de la République. Compte-rendu.
En pleine campagne pour les primaires de la droite et du centre pour désigner le candidat qui portera les chances de la droite à la présidentielle de 2017, François Fillon, l'un des ténors du parti des Républicains, a fait escale à Casablanca ce dimanche, pour y rencontrer ses électeurs. Il succède ainsi à ses deux rivaux pour la primaire, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, qui sont également passés par la capitale économique du Royaume pour convaincre leurs compatriotes expatriés.
Cette visite intervient quelques jours à peine après le débat télévisé qui a réuni les 7 candidats à la primaire de la droite et du centre. Un débat suivi par plus de 6 millions de Français, et au cours duquel l'ancien Premier ministre a marqué des points. Les sondages le placent désormais au troisième rang des intentions de vote, derrière Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, mais devant Bruno Lemaire.
Devant une salle archi-comble, et durant pas moins de 2 heures, celui qui fut 5 fois ministre a patiemment égrené son programme, et répondu aux nombreuses questions de l'assistance.
Son message est assez limpide et peut être résumé ainsi : il faut une thérapie de choc pour sortir la France de sa torpeur. L'Etat français est en faillite et il faut le redresser. Fillon propose des réformes radicales pour redresser la France, après les échecs cuisants des derniers présidents de la République.
Des réformes radicales
Cette thérapie de choc qu'il appelle de ses vœux, est le fruit, dit-il, d'un travail de terrain pendant trois ans, à la rencontre des citoyens, de la société civile, des entreprises, etc... pour bâtir un projet pour la France. «La société bureaucratique nous sanctionne; telle est la phrase qui revenait le plus souvent dans mes rencontres sur le terrain», assure l'ancien Premier ministre. «Nous avons besoin de plus de liberté», ajoute-t-il. A changement radical, méthodes radicales. «Les réformes classiques ne suffisent plus», martèle-t-il. Le redressement de la France passe inévitablement par des réformes courageuses, quitte à être impopulaires, à commencer par celle du marché du travail qui doit être considérablement assoupli. Le retour à la croissance et à l'emploi passe par là.
La refonte de la fiscalité des entreprises pour leur redonner de la compétitivité est également prioritaire pour Fillon, tout comme la baisse de la dette, véritable boulet qui pèse sur chaque Français. «Valeur aujourd'hui, chaque Français a au-dessus de la tête une dette de 33.000 euros», fait-il savoir. Selon Fillon, qui assume son «langage de vérité», l'effort à fournir pour redresser les finances publiques et amorcer le désendettement est considérable mais nécessaire. Il est de 110 milliards d'euros sur 5 ans.
Thatchérien assumé
A cause de ses positions radicales et assumées, les détracteurs de ce passionné d'automobile (il est natif du Mans) ont tôt fait de le comparer à la «Dame de Fer», Margaret Thatcher, chantre du libéralisme économique et de «la révolution conservatrice». Une comparaison qui ne déplait aucunement à François Fillon. «On me désigne comme un Thatchérien. Cela me fait plaisir parce que Margaret Thatcher a sauvé son pays du désastre pendant les années 80. Elle a également gouverné le pays pendant trois mandats», fait-il remarquer.
Lors des débats avec l'assistance, François Fillon a énuméré certaines mesures qu'il souhaite faire appliquer s'il était élu président de la République. L'une d'entre elles consiste à faire porter des tenues identiques à tous les élèves du primaire. Le candidat Fillon promet également de faire appel au peuple pour les questions d'immigration. «Si je suis président, j'organiserai un référendum pour arrêter le quota des émigrés en fonction des besoins de la France en matière de qualification», annonce-t-il. Interrogé par une étudiante marocaine poursuivant ses études en France, sur le sort qui l'attend, François Fillon a tenu le langage suivant : «Les étudiants qui souhaitent rester en France à la fin de leurs études doivent étudier les métiers dont la France a besoin». Quant aux frais de scolarité des établissements de la mission française à l'étranger, ils ne devraient pas baisser, assure le député de Paris. «Ils ne peuvent pas baisser pour le moment. La France est dans une situation financière difficile, car ses dépenses administratives sont mal gérées», tonne-t-il. Langage de vérité, on vous disait. Cela sera-t-il payant ? Réponse dans 40 jours.


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