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Réformes économiques : Le modèle Maroc séduit
Publié dans Finances news le 13 - 12 - 2016

En 2017, pour la septième année consécutive, la croissance mondiale restera bloquée sous le seuil des 3%.
Malgré les soubresauts qui ont frappé l'économie mondiale, le Maroc constitue aujourd'hui une vraie terre de développement et sa place dans l'échiquier mondial n'est plus à démontrer.
Le leader mondial de l'assurance-crédit, Euler Hermes (EH), a livré récemment en avant-première au Maroc le bilan de l'année 2016 qui tire à sa fin, tout en dessinant les contours de 2017. C'était à l'occasion de la 4ème édition de l'Observatoire international du commerce, devenu, au fil des ans, un événement incontournable de décryptage des perspectives économiques mondiales.
Le spectre d'une croissance mondiale faible plane
Dans son allocution, Tawfik Benzakour, Directeur général d'Euler Hermes Acmar, a souligné que, malgré les soubresauts qui ont frappé l'économie mondiale, le Maroc constitue aujourd'hui une vraie terre de développement et sa place dans l'échiquier mondial n'est plus à démontrer. Sur le plan international, l'année 2016 a été le théâtre de nombreuses tensions politicoéconomiques : la crise boursière en Chine, l'effondrement du cours du pétrole sous les 20 dollars, la destitution présidentielle au Brésil, le Brexit, la tentative de coup d'Etat en Turquie et la surprenante issue des élections américaines, entre autres. L'issue du référendum constitutionnel en Italie, tenu le 4 décembre, a également surpris plus d'un.
Selon les analystes d'Euler Hermes, en 2016, la croissance économique mondiale devrait atteindre son plus bas niveau depuis la crise (2,4%). En 2017, pour la septième année consécutive, elle restera bloquée sous le seuil des 3%. En ce qui concerne le commerce mondial, en 2016, il devrait croître de 2,1%. En 2017, il ne devrait augmenter que de 3,1%. Cette situation trouve sa source, entre autres, dans les chocs de demande (crises actuelles au Brésil et en Russie), le durcissement de la politique monétaire américaine, entraînant dans son sillage des dépréciations de devises, et la hausse des coûts des importations. Par ailleurs, on remarque que la tendance au protectionnisme est croissante, comme en témoigne le nombre de mesures y afférentes au premier semestre (plus de 350). «Alors que les perspectives futures se détériorent, la légère reprise de l'investissement privé, observée en 2016, pourrait être compromise. La dette se creuse et la trésorerie s'accumule, mettant ainsi en lumière le contraste existant entre richesse disponible et frilosité des entreprises», annonce Wilfried Verstrate, président du Directoire du Groupe Euler Hermes. Un magma d'épargne, mais qui ne soutient pas la croissance.
Autre fait important sur le plan mondial : la hausse des défaillances d'entreprises. D'après Ludovic Subran, chef économiste du Groupe Euler Hermes, «en 2016, les défaillances devraient augmenter dans la plupart des pays émergents et aux Etats-Unis, mais décroître en Europe occidentale. A l'échelle mondiale, elles devraient augmenter de 1% en 2016 pour la première fois depuis la crise financière de 2009». «Même si le nombre de défaillances d'entreprises n'augmentera pas de manière significative, les faillites de grosses entreprises seront en hausse, et les délais de paiement ne devraient pas se contracter», ajoute L. Subran.
Le Maroc entre stabilité et fragilité
Pour le chef économiste du groupe EH, le succès du modèle Maroc, dans un contexte pareil, incite à se poser de nombreuses questions. Il rappelle à ce titre que le Maroc est noté B1 par Euler Hermes, la meilleure du continent africain qui regorge de risques (politiques, financiers, choc des matières premières).
Mieux encore, dans un monde instable, l'économie marocaine a recherché l'équilibre. Nous pouvons citer à cet effet la baisse du déficit budgétaire et le taux d'inflation faible, signaux d'une stabilité aussi bien interne qu'externe.
En matière de change, il plaide pour une politique plus flexible parce que l'actuelle privilégie la stabilité, mais au détriment de la compétitivité. «Lorsque l'Euro et le Dollar s'apprécient en même temps, l'ancrage sur ce panier atteint ses limites», explique L. Subran. Une flexibilisation progressive du régime de change et pas avant le deuxième semestre 2017 serait une démarche très importante pour la réduction du déficit courant.
En matière de climat des affaires, les indicateurs sont en amélioration, mais cela n'empêche pas de dire que des efforts sont encore à déployer en matière de résolution de faillites. Aussi, l'investissement privé marocain a-t-il du mal à démarrer.
En somme, il estime qu'en termes de réformes, le Maroc est considéré comme bon élève et sa marque continue d'attirer. «Les politiques publiques continueront à soutenir la croissance, notamment dans l'industrie, les renouvelables et l'agriculture», annonce-t-il. Et d'ajouter : «Si la consommation a été le seul moteur de la croissance en 2016, les exportations devraient l'accompagner en 2017». Au Maroc, les exportations sont dynamiques, mais peinent à générer de la valeur. Par contre, de nouveaux débouchés ont vu le jour, soit l'équivalent de 1,8 milliard d'euros, représentant 3 fois plus qu'en 2016. Une chose est sûre : le Maroc est appelé à continuer sur la même voie d'ouverture parsemée de réformes, tout en faisant du capital humain son cheval de bataille et en s'attaquant aux secteurs à forte productivité.
S. Es-siari
Election de Donald Trump : Alerte sismique aux USA
Propositions électorales
Commerce : D. Trump est contre les accords commerciaux et la libéralisation des échanges au travers de l'OMC. Il veut renégocier l'ALENA et proposer son véto au TTP.
Chine : Barrières douanières sur toutes les importations chinoises relevées à 45%, avec pour motif la manipulation par la Chine de son taux de change et une mesure en place des mesures compensatoires systématiques.
Infrastructures : programme de 1.000 Mds de dollars (5,4% du PIB) pour rénover les infrastructures existantes.
Réforme fiscale : réforme profonde de la fiscalité. Les tranches d'imposition ne seront plus qu'au nombre de 3, contre 7 actuellement. Diminution du taux d'imposition sur les sociétés de 35% à 15%.


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