* La ville doit sinspirer des expériences réussies dans le monde tout en gardant sa spécificité. * Une étude montre le niveau de perception de la gouvernance chez les opérateurs et les citoyens. Casablanca doit devenir une grande métropole moderne. Le projet de la ville met le cap sur le renforcement des infrastructures et des équipements de base. A cet égard, la ville devrait sinspirer des autres expériences réussies dautres villes à travers le monde tout en gardant sa spécificité et son authenticité. Cest le constat qui sest dégagé lors de la dernière rencontre des jeudis de la gouvernance une année après son lancement. Casablanca doit une grande partie de son développement à son port qui la hissée au niveau dune grande ville nationale et continentale en moins de 60 ans. Le port peut toujours jouer le rôle de catalyseur et de stimulateur de lessor de la ville. Alfonso Vegara, Président de la Fondation Metropoli a montré quelques exemples de villes ayant tiré profit de leur emplacement et de leur proximité des ports pour leur expansion urbanistique et économique. Barcelone, Marseille, Sao Paolo, les exemples ne manquent pas. Des villes qui ont pu faire une rupture avec le passé. «Une rupture sans douleur», a lancé Vegara. Lintervenant a traité le thème de «Projet de ville, de lidée à la mise en uvre». Il a expliqué que chaque projet doit prendre en considération les conditions dun développement durable équilibré et harmonisé. Une étude sur létat des lieux et les enjeux de la gouvernance à Casablanca a été présenté à cette occasion. Elle est commandée par le Conseil de la ville et réalisée par le cabinet Axétudes. Létude a donné une analyse détaillée des attentes, des perceptions et des freins parmi les opérateurs de la ville et des citoyens. Il savère que plusieurs contraintes handicapent lessor de la ville. Inaki Azkuna Uretta, maire de la capitale du pays basque espagnol, a fait un témoignage sur lexpérience de Bilbao qui a réussi son renouveau. «La mutation urbaine réussie de la capitale du pays basque est fondée sur une démarche de régénération socio-économique mais aussi culturelle symbolisée par le très médiatique musée Guggenheim», a souligné Uretta. Mohamed Kabbaj, le Wali du Grand Casablanca, a passé en revue les chantiers réalisés et les perspectives davenir pour la ville qui est en phase de se doter «dun projet ambitieux et structurant. Il sagit dune vision prospective pour la métropole casablancaise qui va changer sans aucun doute avec la vitesse de croissance adoptée par la capitale économique du Royaume pour devenir une mégapole dans les années à venir». Mohamed Sajid Président du Conseil de la Ville de Casablanca a traité du projet de la Ville de Casablanca. «Comment la ville peut-elle bénéficier dune approche sectorielle pour se hisser à une vision plus globale»? sest-il interrogé. Pour y arriver, il faut certaines conditions de mise en uvre, notamment la contribution de tous les acteurs publics, privés mais aussi des citoyens.