Algérie : Des migrants sénégalais attaqués aux cocktails Molotov et aux couteaux    Les retenues des barrages à usage agricole ont atteint 4,16 milliards de m3 à fin mai    Tindouf au bord de l'implosion, Alger sur le banc des accusés    Journée internationale des enfants innocents victimes d'agression: agir pour protéger les enfants    Hicham Aït Mena est-il l'homme de la situation pour le WAC ?    A travers le sport, les femmes marocaines expérimentent l'émancipation    Leïla Kilani's film «Indivision» to premiere in Tangier    Parution du sixième volume de la Collection Littérature, Art et Langue    Investissement : le gouvernement approuve 28 projets d'une valeur totale de 20,5 MMDH    Séisme d'Al Haouz: 56.607 familles ont reçu le premier versement pour reconstruire leurs logements    Séisme d'Al Haouz: Plus de 40.000 chantiers de reconstruction des habitations endommagées    Afrique : neuf pays parmi les dix crises les plus négligées en 2023    Législatives en Inde: le nationaliste Modi en route pour la victoire, percée de l'opposition    Le Maroc s'apprête à renforcer sa défense avec l'achat de 131 F-16 auprès des Etats-Unis    Bourita met en avant la Vision Royale en matière de coopération africaine et de partenariat multilatéral dans la lutte contre le terrorisme    Coupe du Trône/Demi-finales: Le calendrier dévoilé    Préparation Tournoi olympique de football: Un nul entre les Lionceaux et les Diablotins Rouges    Tennis / Au Grand Chelem de Roland-Garros : Ça passe pour Réda Bennani et ça casse pour Malak El Allami !    HCP : Hausse de la croissance économique, malgré les défis    Opération Marhaba : le lancement officiel de l'édition 2024 prévu mercredi    L'administration de la prison locale Ain Sebaa 1 dément de prétendus appels téléphoniques d'un détenu avec des responsables de la région de l'Oriental    España responde con firmeza: Nuestro consulado en Jerusalén es más antiguo que su estado'    FHN de Rabat: l'IA éthique pour une technologie responsable et inclusive    Tanger Med classé quatrième dans l'indice mondial de performance des ports à conteneurs    Festival de Fès des musiques sacrées du monde : Kim Burrell clôt en beauté la 27e édition    Exposition « Fibres d'artistes » : Attijariwafa bank met en lumière le patrimoine et l'art contemporain    Casablanca vibre au rythme des Années 80 et 90 : le « Nostalgia Lovers Festival » débarque en juillet    Vidéo. Après le multiplexe, "La Terrasse By Pathé"    Info en images. Eté festif attendu à Taghazout Bay    Programme du logement social : réalisation de 698.000 unités de logement jusqu'au mars 2024    Hajj 1445: Arrivée de plus de 18.000 pèlerins marocains aux Lieux saints de l'Islam    La mort d'Ibrahim Raissi : Assassinat ou accident « technique » ?    La rallonge budgétaire de 14 MMDH vise à soutenir les EEP et couvrir les dépenses du dialogue social    Baccalauréat 2024: plus de 493.000 candidats aux épreuves    Marrakech : Démantèlement d'un réseau de chirurgie esthétique clandestin    Energie, infrastructures, transports : le Roi Mohammed VI place de nouvelles pièces maîtresses    Réunion jeudi du conseil de gouvernement    Les Avocats en dialogue avec le Parlement sur la réforme du Code de procédure civile    CAF : Voici le calendrier de la saison interclubs 2024/2025    Botola Pro D1 « Inwi »: la Jeunesse Sportive Salmi sanctionnée d'un retrait de trois points    Mercato : Sofyan Amrabat en négociations pour rejoindre Galatasaray    Le Maroc se lance dans une stratégie de financement pour la Coupe du Monde 2030    Entretien avec Yasmine Knouzi : « Substituons la souris au stylo, peut-être aurons-nous plus de bonnes notes »    Les Etats-Unis expriment leur gratitude à SM le Roi pour l'aide humanitaire à Gaza et soulignent l'importance du soutien du Maroc à l'initiative du président Biden    Maroc : 3 décès à Sidi Allal Tazi à cause d'alcool impropre à la consommation    Gaza: Les USA expriment leur gratitude pour le soutien du Maroc à l'initiative de Biden    Le temps qu'il fera ce mardi 4 juin 2024    Printemps 2024: Le Royaume-Uni enregistre un record de chaleur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Crise financière internationale : Des implications et des enseignements pour l’économie nationale
Publié dans Finances news le 15 - 05 - 2008

* Les mesures prudentielles introduites par les autorités de tutelle ont permis d’épargner le système national. Mais il faut encore plus de transparence et renforcer la bonne gouvernance.
* Bale I et Bale II ne s’occupent pas de la liquidité des banques mais de leur solvabilité. Il faut de nouvelles mesures pour réguler la liquidité.
* La réponse à la crise n’est pas plus de réglementation mais mieux de réglementation, comme l’autorégulation et le code de bonne conduite.
Quand la finance américaine tousse, son économie s’enrhume et la planète panique. Les places boursières ou financières internationales pâtissent toujours des crises américaines. Cela a été révélé dès 1929. La crise des subprimes a confirmé encore une fois cette tendance. Cette crise a eu des conséquences néfastes sur l’économie américaine et l’effet s’est propagé rapidement sur d’autres contrées, surtout les places européennes et asiatiques fortement liées à l’économie américaine. Le Maroc, qui a choisi la voie de la libéralisation avec une ouverture progressive et large de ses échanges, est en droit de se méfier et de prendre des précautions pour éviter les dégâts sur son économie.
Sous le thème «Nouvelle réglementation bancaire et crise financière internationale : quel impact sur l’économie marocaine ?», la Société marocaine d’assurance à l’exportation (SMAEX) a organisé une conférence-débat qui a réuni plusieurs intervenants de haut niveau : marocains et étrangers. Il s’agissait de répondre et de discuter sur plusieurs questions relatives au sujet. «La crise financière internationale est une leçon pour l’économie du monde. Il est question de tirer profit des enseignements requis», a expliqué Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances. Il a souligné par ailleurs que «grâce à un diagnostic établi rapidement et efficacement, le pire a pu être évité». Mezouar a averti que «les erreurs d’appréciation peuvent être fatales même pour les économies les plus développées». Le ministre a souligné que « la transposition de Bâle II au paysage bancaire national permettra au système de s’aligner aux meilleures normes internationales en la matière».
La nouvelle réglementation bancaire, comme il a été expliqué par plusieurs intervenants, concerne la mesure des fonds propres et non le niveau de liquidité . La crise des subprimes est une crise de liquidités qui se traduit par un rationnement des prêts aux entreprises et une contraction des marchés de crédits.
Mais après chaque crise, il y a des changements et de nouvelles mesures sont introduites pour éviter les risques.
Transparence
Pour sa part, Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, a affirmé que «les mesures prudentielles introduites par les autorités de tutelle ont permis d’épargner le système national». Mais il a appelé à plus de transparence et à renforcer la bonne gouvernance
«Le problème de la crise financière soulève des défis en terme de gouvernance publique», a indiqué Christian de Boissieu, Président délégué du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre français. L’intervenant a expliqué qu «’il est temps de faire la traçabilité de risques. Mais tracer des risques en finances est plus difficile qu’en matière sanitaire», a-t-il noté. De Boissieu s’est interrogé sur l’existence d’une crise de liquidité dans un monde où il y a beaucoup de liquidité. «C’est une notion très difficile à cerner surtout lorsque les marchés réagissent positivement à de mauvaises nouvelles», a-t-il souligné. Evoquant la crise des subprimes, De Boissieu a affirmé que «l’immobilier devient très dangereux et trop spéculatif». Pour ce qui est de la réglementation, Bale I et Bale II ne s’occupent pas de la liquidité des banques mais de leur solvabilité. Les problèmes de liquidité et de solvabilité sont liés. Un problème de liquidité peut mener à un problème de solvabilité. En effet, le dispositif Bâle II a pour objectif de consolider une stabilité financière à travers des exigences en fonds propres qui prennent en compte la qualité du portefeuille de crédits avec une sensibilité plus grande aux risques ainsi que le risque opérationnel.
«La réponse à la crise n’est pas plus de réglementation mais mieux de réglementation comme l’autorégulation et le code de bonne conduite. Il faut un accord international sur la liquidité, car si on impose à nos banques des contraintes de liquidités, elles seront désavantagées par rapport à d’autre systèmes», a affirmé De Boissieu.
La crise des subprimes a montré une interaction entre la sphère financière et la sphère réelle. Bernard J. Laurens, représentant du FMI, a estimé qu’il faut créer une nouvelle discipline, à savoir la macrofinance pour étudier le lien entre le monde financier et celui de la réalité.
La nouvelle réglementation bancaire concerne tous les intervevants du secteur, car il s'agit d'une crise de liquidités qui se traduit par un rationnement des prêts aux entreprises et une contraction des marchés de crédits.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.