Le Brésil exprime son appréciation du rôle avant-gardiste en Afrique de SM le Roi et salue la dynamique d'ouverture et de modernisation du Maroc sous la conduite éclairée du Souverain    Tourisme : Royal Air Maroc relance la ligne Casablanca - Sao Paulo    Sahara : Le Brésil appuie les efforts du Maroc et l'initiative d'autonomie    Le Maroc condamne vigoureusement les incursions israéliennes dans la Mosquée Al-Aqsa qui « sapent les efforts d'apaisement à Gaza »    Morocco's World Cup qualifier against Congo Brazzaville moved to Agadir    À Jazzablanca 2024, le Maroc chante en chœur avec UB40    Jazzablanca 2024 : Polémique sur le refus de festivaliers avec un keffieh ?    Innovation textile : l'écoresponsabilité en tête du podium    Lydec participe à la 8ème édition de Casablanca Smart City    BMCE Capital : Le Moroccan Equity Summit tient sa 3e édition    Quelles conséquences économiques de l'entrée de Gotion dans le tissu industriel marocain ?    H. Boubrik: "L'AMO et l'assurance maladie privée ne s'opposent pas, mais se complètent"    OMPIC : 24.896 entreprises créées à fin mars 2024    La Bourse de Casablanca bascule dans le rouge à la clôture    La COMADER dénonce les nouvelles attaques contre la tomate marocaine en France    Signature d'un mémorandum d'entente entre la région de Casablanca-Settat et la province chinoise du Sichuan    L'Algérie cherche l'appui de la Russie au C-24 pour contrer le Maroc    Les anneaux olympiques accrochés à la tour Eiffel    Tunisie: Incarcérée, la cheffe d'un important parti d'opposition fait face à de nouvelles accusations    Mondial 2026 : Le match Congo-Maroc se jouera à Agadir    Marrakech : Coup d'envoi du 9è Championnat d'Afrique de Pétanque    Football. Benzema risque de perdre la nationalité française    Dacia Sandrider : premiers tests Dakar terminés avant le prochain arrêt au Maroc    Golden Boy : Trois espoirs marocains en compétition    Lionceaux de l'Atlas : El Aynaoui dans le viseur de l'AS Monaco    Jeux olympiques : Paris prête pour accueillir les athlètes de la planète    Retards dans l'application du code de déontologie parlementaire    Alcool frelaté à Sidi Allal Tazi: Sept personnes placées sous mandat de dépôt    E-balagh : la plateforme de la DGSN qui tombe à pic    IQOS Soutient l'Art à travers une collaboration avec l'artiste Marocain Faysal Adali    Santé : Le premier Robot de chirurgie opère au Maroc    La Russie étudie la possibilité d'ouvrir des banques en Afrique    Corruption France-Afrique. Vincent Bolloré risque un gros procès    Les grands artistes marocains aux cimaises du prestigieux Musée d'Art Moderne de Paris    Littérature : à Paris, effacer jusqu'à la poésie palestinienne    Le Centre Russe de la Science et de la Culture à Rabat commémore le 225ème anniversaire de l'écrivain Alexandre Pouchkine    Températures prévues pour le samedi 08 juin 2024    L'air pollué, plus grand risque environnemental pour la santé dans le monde    Moroccan government's self-censorship on bootleg alcohol tragedy    Douanes : l'expertise de l'ADII mise en avant au Tchad    Coopération : la Cour des comptes s'associe au Bureau d'audit libyen    Séisme d'Al Haouz : soutien de la KfW au programme de reconstruction    Espagne : Arrestation d'un partisan de Daech en collaboration avec la DGST    Qualifications Mondial 2026 : «Notre objectif est de rester en tête de notre groupe» (Walid Regragui)    Le hajj commencera le 14 juin, annonce l'Arabie saoudite    L'exposition de bijoux berbères du Palais Royal se clôture en apothéose à Doha    Mawazine : Musical, convivial et capital    Semaine de l'Environnement d'El Jadida : Des fresques pour embellir la ville !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Assurance-incendie
Publié dans Finances news le 15 - 07 - 2004

L’incendie qui a récemment ravagé l’usine de Dolidol, à Casablanca, re-pose un problème
d’une importance cruciale pour l’entreprise : celui de l’assurance-incendie. Pour mieux cerner cette question, Finances News Hebdo a rencontré Tourya Haïtami Tazi, Directeur Général Adjoint Pôle Non-Vie, et Abderrahim Boumehdi, responsable Souscription et Production
IRDT (Incendie, Risques Divers et Transports) de la compagnie CNIA.
F.N.H. : Quelles sont les différentes polices d’assurance liées au risque d’incendie qu’une société est censée contracter ?
T.H.T. et A.B. : Le patrimoine d’une entreprise peut être menacé par divers risques : incendie, explosion,catastrophes naturelles, tempêtes, bris de machines, vol... Par rapport à cette panoplie de risques, le contrat d’assurance-incendie occupe une place importante dans la perspective de protection du patrimoine de l’entreprise car il garantit celle-ci contre les dommages causés aux bâtiments, équipements, machines et stocks de matières premières et de produits finis; dommage causés par un incendie prenant naissance à l’intérieur de l’enceinte de l’entreprise ou propagé à partir d’un immeuble voisin. Aujourd’hui, la plupart des contrats offrent des garanties multirisques qui regroupent l’incendie, l’explosion, les dégâts des eaux, le vol, le bris de glaces, les tempêtes, les cataclysmes et autres inondations... Cependant, la garantie des dommages directs n’est pas suffisante. Elle peut être judicieusement complétée par l’assurance perte d’exploitation. Suite à un sinistre incendie, une tempête ou un bris de machine, cette assurance a pour objet d’apporter à l’assuré, selon les cas, un financement des charges fixes et même du résultat, pendant toute la période de cessation totale ou partielle de l’activité, et ce dans la limite de la période contractuelle d’indemnisation. Si elle est bien déterminée, cette période doit correspondre au temps nécessaire à l’entreprise pour retrouver son activité normale après un sinistre majeur. En fait, le contrat perte d’exploitation est une véritable assurance vie de l’entreprise.
F.N.H. : Dans quelles conditions une compagnie d’assurance peut-elle refuser de prendre en charge un risque d’incendie ?
T.H.T. et A.B. : En matière de risque-incendie, notamment les risques industriels, les assureurs sont généralement prudents, car cette catégorie de risques constitue un «petit marché». Le chiffre d’affaires national de cette branche est de l’ordre de 600 millions de DH. Un chiffre faible eu égard au coût du sinistre potentiel qui pourrait représenter 20 fois ce chiffre. Par ailleurs, beaucoup de sinistres sont causés et/ou aggravés par un manque d’investissements en protection et/ou en prévention. L’approche de ce marché nécessite un réel professionnalisme et l’acceptation de ces risques passe par des visites d’inspection qui, au cas où le risque visité s’avère être au-dessous des standards requis en matière de prévention et de protection, permettent à l’assureur de conditionner sa garantie par la mise en conformité du risque à ces standards. Il pourrait même, selon les situations, refuser de couvrir ce risque !
F.N.H. : Quelles sont les répercussions en cas de sous-assurance ?
T.H.T. et A.B. : En assurance dommages aux biens, la prime est calculée par l’application d’un taux à la valeur d’assurance. Il est essentiel que cette valeur soit exacte, le jour du sinistre, pour l’assuré. Il y a sous-assurance lorsqu’il s’avère que la valeur assurée, le jour du sinistre, est inférieure à la valeur réelle du bien assuré. Dans ces conditions, l’assuré sera sanctionné par l’application de la règle proportionnelle des capitaux. Cette règle, dont beaucoup d’assurés gardent un mauvais souvenir, stipule que l’indemnité à rembourser par l’assureur est réduite dans le rapport valeur assurée-valeur réelle. C’est une disposition réglementaire (article n°43 de la loi 17-99 portant Code des Assurances), une nécessité arithmétique du fait qu’elle sanctionne une insuffisance de prime. Enfin, c’est une question d’équité à l’égard des assurés membres de la même mutualité.
F.N.H. : Quels sont les critères d’évaluation des dégâts et de l’indemnisation ?
T.H.T. et A.B. : L’expert se déplace très tôt sur le site en question pour faire une reconnaissance du sinistre déclaré, constater l’importance des dégâts et essayer de déterminer les causes et circonstances de l’incendie. Ensuite, il évalue le coût des dommages en s’appuyant sur tous les éléments justificatifs que l’assuré doit mettre à sa disposition. Une fois le rapport d’expertise établi, il est remis à l’assureur qui procède à des vérifications habituelles : acquisition de la garantie des différents postes sinistrés, conformité des déclarations par rapport à ce qui existe dans l’établissement sinistré, notamment les valeurs assurées... Ensuite seulement, on passe à l’étape de règlement de l’indemnité proprement dite.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.