Pas de Sahara à l'ordre du jour. Les BRICS ont refusé les tentatives maladroites de l'Afrique du sud de faire intégrer le sujet du Sahara à l'ordre du jour d'une réunion consacrée à la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Le groupement des BRICS, réuni à Moscou, et que l'Algérie avait désespérément tenté de rejoindre, mais sans succès, lors de l'adhésion de nouveaux membres, n'a simplement pas donné de tribune à l'Afrique du sud dont le délégué était spécialement chargé de faire la promotion du séparatisme au Maroc et celle du polisario. Il est évident que l'axe du mal, Alger-Pretoria, allait tenter cette manœuvre lors d'une réunion de cette importance. L'Afrique du sud qui rejoint les thèses séparatistes promues par l'Algérie concernant le territoire marocain du Sahara, a commencé à verser dans le même jeu idiot auquel s'essaie éperdument Alger. Inclure le sujet du Sahara avec en filigrane le supposé droit à l'autodétermination des peuples et la fausse république arabe sahraouie (dont la capitale est Tindouf en Algérie), dans n'importe quel conclave régional ou international, est désormais une pratique habituelle. Mais cette fois-ci, l'opposition est venue directement de la Russie qui a pris position sur ce sujet, bien que le pays penchait un temps pour la thèse algérienne. Néanmoins, depuis la guerre en Ukraine, les deux Etats ont connu des tensions palpables qui se sentent encore aujourd'hui. Le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères s'est vu tout simplement refuser sa proposition étant donné que la majorité des pays membres des BRICS ne partagent pas la position de l'axe Alger-Pretoria et ne veulent pas s'ingérer dans les affaires intérieures du Maroc. La Russie a été parmi les premiers pays du groupement économique à rejeter la proposition sud-africaine, en jugeant qu'elle n'avait rien à faire à l'ordre du jour et qu'elle ne méritait pas d'être traitée. Mais la position rejetant l'inclusion du Sahara comme sujet à traiter, a été commune à tous les pays membres des BRICS. En effet, d'autres sujets plus importants et sérieux ont été abordés par les membres des BRICS. La question du Sahara, un conflit artificiel monté de toutes pièces par l'Algérie, n'y avait pas sa place. La réunion a abordé la situation au Soudan, à Gaza, la stabilité du Moyen-Orient et la situation politique prévalant dans la région. Cet espace justement revêt une importance capitale suite aux récents événements tragiques en Palestine, et la guerre livrée par Israël, et pèse sur tous les autres sujets à cause des jeux d'influences qui existent. Pour rappel, de nouveaux membres ont fait leur entrée au sein du pôle économique des BRICS, à l'instar de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis qui sont des pays qui se sont distingués par leur ferveur dans la défense de l'intégrité territoriale du Maroc et leur appui de sa souveraineté entière sur le Sahara. Les diplomates de ces deux Etats du Golfe ont fait de la cause du Sahara marocain, la leur, devant l'ONU à plusieurs reprises, et il était évident qu'ils n'allaient pas permettre à l'Afrique du sud de faire un discours anti-marocain. La Russie également, qui tient à ce que Ryad et Abu Dhabi soient des membres à part entière, a compris la sensibilité du sujet pour ces deux capitales et n'a pas voulu menacer la cohésion de son groupe pour faire plaisir à Pretoria.