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PATRIMOINE ARCHETECTURAL DU MAROC : Des étudiants américains à Casablanca
Publié dans La Gazette du Maroc le 13 - 10 - 2007

Il s'agit là d'une visite très importante d'un groupe d'étudiants américains intéressés par le patrimoine architectural de la ville de Casablanca. Il est question d'un repérage sur une carte des éléments importants non seulement situés au centre ville, mais aussi en périphérie. Une approche novatrice pour cerner la dimension hétéroclite d'une ville tentaculaire.
La visite du samedi 6 octobre 2007 a permis de tirer plusieurs conclusions sur l'état et l'avenir du patrimoine national, en l'occurrence la grande variété architecturale et urbanistique de la ville de Casablanca. Plusieurs étudiants américains ont fait le déplacement à Casablanca pour se pencher sur l'héritage architectural de la ville. Une façon de faire une lecture sur le terrain des «spécificités d'une ville comme Casablanca qui est très connue aux USA sur le plan de l'architecture comme un grand laboratoire où plusieurs grands urbanistes ont travaillé et laissé des traces», comme le souligne ici l'un des participants à cette visite, le but était aussi de faire un diagnostic de l'état de la ville face aux défis de la modernisation et de la gestion du patrimoine urbain. De l'avis de tous les visiteurs qui viennent des grandes écoles d'architectures et d'urbanismes de par le monde, Casablanca offre dans un circuit relativement réduit, une variété étonnante de styles et d'époques architecturales : «Il n'y a pas que le centre ville qui est un concentré des différentes évolutions de l'architecture casablancaise. Au-delà du centre, et même plus loin vers la périphérie, nous sommes face à quelques exemples uniques d'architectures modernes. Prenez l'exemple d'Aïn Chock, de Hay Hassani, du quartier des Habous ou des quartiers Sossica à Hay Mohammadi, ce sont là des approches différentes de l'habitat urbain dans le sens de logements des masses ou d'expérimentations sur le thème du fonctionnel», précise Fatem Chantar, membre de l'Association Casamémoire, qui organise ses visites pour faire connaître la ville de Casablanca, d'un côté et de l'autre, sensibiliser l'opinion publique de l'importance d'un tel héritage humain dont nous disposons. Les Américains comme les Suisses ou les Hollandais, ont été frappés par la concentration au mètre carré de monuments et de styles aussi riches. «Mais dans cette euphorie de montrer ce que la ville recèle comme joyaux, il y a aussi le souci de mettre la lumière sur les ratages de la conservation et surtout attirer l'attention d'organismes internationaux à participer à préserver ce patrimoine humain. Vous savez, Casablanca n'est pas seulement une ville marocaine, mais une ville du monde, c'est dans cette optique qu'il faut l'approcher pour mieux cerner ses atouts», ajoute Fatem Chantar
Cartographie
du paysage urbain
Dans ce sens, la visite américaine a ouvert la voie sur plusieurs points importants, mais surtout le souci d'une cartographie naissante qui se doit de cerner la ville pour en donner la meilleure représentation. Les zones dites du patrimoine sont nombreuses et, c'est dans ce type de visites que les protecteurs du patrimoine, toutes les sensibilités qui oeuvrent pour la préservation de la ville peuvent proposer une lecture presque exhaustive de l'espace de la ville.
Dans son immensité de ville moderne tentaculaire, Casablanca offre une panoplie de quartiers à visiter comme autant de manifestations d'époques architecturales du Maroc. Comme le souligne l'un des étudiants américains qui a vu dans cette extension «une manière aussi de délimiter les espaces selon les périodes. Et à partir de là, pourquoi pas, proposer une vision variée d'un ensemble architectural déjà unique au centre, mais aussi très dense dans d'autres quartiers excentrés, comme c'est le cas dans certaines villes américaines, en Louisiane et en Floride». En effet, dans les exemples cités par l'étudiant américain, les initiatives prises par les communes dans ces états ont créé un mouvement réel de préservation qui ne se limite pas aux centres historiques, mais aussi à toutes les autres formes d'architectures de la ville pour en lire l'historicité et définir les ratages à éviter, les problèmes à résoudre et les mesures à prendre. C'est ce qui fait de ce type d'échanges entre différentes sensibilités sur le même thème du patrimoine une chance pour nous, Marocains de nous arrêter sur les expériences européennes ou américaines et mêmes asiatiques en termes de protection du patrimoine national.


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