Mais à quoi riment tous ces travaux sur les voies publiques, effectués n'importe comment et sans assurer un minimum de sécurité ni aux piétons ni à la circulation routière ? Incroyable et inqualifiable en même temps, que des piétons soient balancés dans les rues à travers une forte densification de trafic, au motif que des travaux de réfection ou d'élargissement des chaussées soient réalisés, en empiétant sur les trottoirs et sans en assurer une allée protégée de circulation piétonne. C'est vraiment l'anarchie totale qui règne dans les chantiers publics, sans aucune organisation ni conditions de protection des circulations et des déplacements. Et sans compter les accrochages entre véhicules, dont la chaussée a été réduite provisoirement pour cause de travaux, et où les prises en écharpe ne manquent guère et les bagarres tout autant. On savait que les chantiers immobiliers (Kénitra) ou d'infrastructures (autoroute Tétouan-Fnideq) péchaient par manque de respect des règles de génie civil et de BTP, mais de là à ce que les mêmes travers se reproduisent au moment des réfections en plein centre des grandes agglomérations urbaines, il faut vraiment que ce soit la «siba» pour tolérer pareilles pratiques, non seulement illégales, mais surtout dangereuses.