Tennis Affiches alléchantes Le circuit international de tennis Mohammed VI se poursuit au grand bonheur du public féru de la petite balle jaune. Après les étapes de Tanger, Meknès, et Rabat c'est le challenger (100.000 $) de Marrakech qui prend le relais du 10 au 17 mai en cours. Normal que le tableau soit sensiblement plus relevé et que les meilleurs soient au rendez-vous sur les courts du RTCMA, à la réputation acquise par ce club dans l'organisation s'ajoute bien sûr la renommée de la ville ocre. En haut du tableau, il y a le jeune Français et 60ème mondial, Gaël Monfils, entre autres raquettes de valeur. Younès Elaynaoui tenant du titre de ce tournoi qui gagne en importance, alors qu'il n'en est qu'à sa deuxième édition, était toujours attendu pour se voir offrir une wild card. En revanche point d'Elaynaoui au Grand Prix Hassan II annoncé juste après le challenger du RTCMA. Mais là, ce sera carrément le top, avec notamment la présence du numéro un français et 9ème joueur mondial, Richard Gasquet. Les Français viennent d'ailleurs en force à Casablanca, avec notamment Jo-Wilfred Tsonga (13ème), Nicolas Mahut (44ème) et Monfils qui rejoint Casa depuis Marrakech. Equitation Concours officiel de la Garde Royale Un grand moment d'équitation que s'apprête à organiser la Garde Royale et tous les férus du cheval et des sports équestres, le week-end du 24 /25 mai. Il s'agit justement de la huitième édition du Concours officiel du saut d'obstacles de la Garde Royale, organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi, Mohammed VI. C'est là une manifestation qui intéresse tous les clubs affiliés à la Fédération Royale Marocaine de Sports Equestres et qui réunit, comme tient à le rappeler un communiqué mis à la disposition de la presse, « les fines cravaches » du pays. Spectacle et concurrence de haute facture sont promis La carrière Moulay El Hassan, au Mechouar de Touarga qui abrite ce concours vaut à coup sûr, le détour. Football Place à la Coupe Le championnat fait relâche. Ce qui devrait permettre à bon nombre de clubs de souffler. Ce qui ne devrait pas s'appliquer,cependant, aux clubs appelés à disputer les quarts de finale de la Coupe du Trône. Et c'est le « derby » entre le KAC et les FAR qui a suscité le plus de passion. Le second est leader, mais le premier pour un retour en première division a su tirer son épingle du jeu. Il faut juste que la violence ne vienne pas s'en mêler. Le Marshan de Tétouan fera sûrement le plein pour ce choc des quarts entre le MAT et le Raja. Le MAS, pour sa part, aura la lourde tâche de devoir s'imposer chez Houara, là où le WAC était tombé. Enfin El Jadida devra patienter avant d'être fixé sur son adversaire entre l'Oympique de Khouribga qui était occupé en Ligue des champions et Inbiaate Sidi Moumen. Golf La perf de Joudar La sixième édition du Moroccan Classic de Golf, la première à El Jadida, après deux éditions à Dar Essalam et trois autres à Agadir aura démontré l'évolution de cette manifestation qui gagne en intérêt et qui est appelé à rester dans la capitale doukkalie pour deux autres éditions. Et ce n'est sûrement pas le désormais champion marocain, Amine Joudar qui s'en plaindrait. Le Royal Golf d'El Jadida lui a tellement réussi qu'il a réalisé une belle première nationale en s'imposant à la dixième place parmi les ténors favoris de l'épreuve. Résulat d'autant plus probant que cette édition du « Banque Populaire Moroccan Classic » doté de 15.000 $, a connu la participation de quelque 77 concurrents dont la plupart sont rompus aux compétitions de haut niveau. Le podium, sans grosse surprise, a consacré l'Irlandais Michael Hoey, l'Ecossais Greig Hutchen et le Français Julien Quesne. Handball Le CODM à l'heure africaine Meknès abrite la 24ème Coupe d'Afrique qui réunit douze équipes féminines et onze équipes masculines. Le Maroc est représenté chez les dames par les filles de la Commune du Hay Mohammadi, et chez les hommes par le club organisateur le CODM Sont également de la partie, les handballeurs et handballeuses de l'Algérie, la Tunisie, la Libye, la Côte d'Ivoire, les deux Congo (Démocratique et Brazzaville), l'Angola, le Cameroun et le Gabon. Les Casablancaises auront à se mesurer dans un premier temps, aux Ivoiriennes de Rambo, aux Algériennes de Rija, et aux Congolaises de l'Etoile. Toutes ces équipes étant réunies dans la poule « C ». Les Meknassis, eux, sont dans le même groupe que les Tunisiens du Club Africain et des Libyens du Hilla. Football Désillusion Même si mathématiquement tout reste possible, les derniers développements laissent penser que cela relève plutôt du quasiment impossible pour les équipes d'El Jadida, Khouribga, comme pour celle du Raja. Quand on vise le titre, c'est surtout le finish qu'il faut savoir assurer, ce qui semble ne pas être le cas pour ces derniers. Les dernières péripéties le confirment. L'OCK qui se fait battre à Fès, le DHJ qui chute à Tétouan et le Raja contraint au nul par le Kawkab. Il y en a qui sont verts de rage, personne ne pensait retrouver les Casablancais dans une position aussi flatteuse. Handball Les meilleurs sont là Pas de surprises. Ceux qui ont affiché leur force dès le coup d'envoi du présent championnat, sont au play-off pour la course finale au titre. Il s'agit, du sud de la Rabita qui s'offre ainsi l'occasion de défendre un titre auquel elle semble abonnée. Seul le Kawkab qui vient d'ailleurs de l'acculer au nul, a fait de son mieux pour résister à cette hégémonie. Les Marrakchis auront de ce fait mérité leur place de dauphin. La commune de Hay Mohammadi a également décroché son ticket dans ce groupe. Au nord, c'est bien évidemment Tanger qui a confirmé en allant s'imposer à Salé qui se qualifie tout de même et c'est aussi le CODM qui s'est ressaisi à la fin se permettant même d'aller gagner à Rabat faisant rater le coche au FUS. Celui-ci devra se résigner à jouer la consolation, la Coupe Abdelmoumen Jouhari en l'occurrence. Il y sera avec d'autres déçus du groupe : le Raja et la Renaissance Berkane. Alors qu'au sud, cela se passera entre le Wydad, Nouacer et Mountada Derb Soltane. Les FAR et le Raja d'Agadir devront se disputer le maintien dans un match barrage alors que le Stade et Smara ont dû quitter la Division supérieure. Carton rouge Apparemment, il n' y a pas que le football. On avait tort de penser que les hooligans et autres imbéciles nuisant au sport hantaient les seuls terrains de football. Le mal s'étend à d'autres arènes pour toucher d'autres sports que l'on pensait être immunisés contre des dépassements aussi bêtes et aussi stupides. On se plaisait à dire que le basket-ball, c'était le sport des intellectuels. Des universitaires généralement. Mais de toute évidence, plus il gagne en popularité, plus il semble «gagner» en violence et en comportements indignes. On ne sait trop si l'on doit s'en réjouir ou s'en désoler. Comment ne pas s'en féliciter quand on voit les quelques espaces aménagés dans quelques quartiers (au fait, juste deux panneaux sur une surface goudronnée) pris d'assaut du matin au soir par des jeunes tentant, vaille que vaille, de reproduire ces prouesses techniques qu'ils avaient relevées en NBA ou chez les joueurs d'à côté ? Comment ne pas apprécier quand, le week-end, on voit toutes ces salles prises d'assaut par un public équipé de tambours et de trompettes et donnant de la voix pour pousser vers la victoire son équipe adorée ? Mais comment ne pas se laisser abattre quand on voit ces paisibles terrains de basket-ball servir de théâtre à des actes ignobles. Quand les joueurs doivent oublier de jouer pour ne penser qu'à éviter au mieux les projectiles lancés par un public survolté, enragé plutôt ? Le plus triste dans l'histoire, c'est quand les joueurs et même ces dirigeants censés servir d'exemple, s'y mettent pour semer la pagaille. N'a-t-on pas vu un dirigeant de club doublé de dirigeant fédéral mettre du sien pour gâcher toute une fête, la finale de la Coupe du Trône en l'occurrence ?