Cinéma les afaires du cinéma national tournent en ce moment précis sur les sorties hasardeuses de Mohamed Asli, homme de cinéma de son état qui a été la cabale anti-Laila Marrakchi. c'est lui qui a jugé son film non marocain, sionniste et fasciste par dessus le marché. retour sur une sortie de route désastreuse Avant d'expliquer le pourquoi du comment de cette sombre affaire qui a eu pour théâtre le festival du film national à Tanger, je veux tout d'abord dire ce que je pense du film de Mohamed Asli. M^me si certains disent que ce n'est pas son film et que d'autres le lui ont fait, peu importe, pour ma part, je m'en tiens au générique et ce dernier nous dit que c'est bien Asli qui a été derrière la caméra. Alors , soit. A casablanca, les anges ne volent pas est tout sauf un grand film. il y a comme dans beaucoupd'autres films locaux, de bonnes séquences, une certaine poésie, mais nous sommes, très loin du bijou que tout le monde a porté aux nues. film aux multiples inexactitudes, il n'en est pas moins, un produit qui se laisse voir avec plaisir et une certaine émotion. Ni navet comme tant d'autres dans ce pays, ni chef d'oeuvre. nous sommes clairs sur cette partie concernanat ce que je pense du film d'Asli pour ceux qui ne le savaient pas encore. Maintenant venons-en aux réactions d'Asli à propos d'un film d'une consoeur, qui était en compétion avec lui et qu'il s'est parmi de vouloir descendre en flèche, en vain. Si l'on en croit cet homme, qui nous parle de sensibilité, d'émotion, de tolérance (oui, je l'ai entendu à Salé épiloguer sur la tolérance et l'amour et aussi la paix), pour cet homme de cinéma, les films des Marocains qui vivent à l'étranger ne sont pas des films marocains. Pourquoi, parce qu'il y a des étrangers qui les aident à faire leurs films. Outre la coproduiction qui est un terme tout ce qu'il y a de cinématographique, pour ces Anges qui ne volent pas n'y avait-il pas tant d'Italiens qui ont porté main forte à ce produit? passons sur la réponse elle est de trop disons juste que si l'on verse dans le même sens que cet homme les Narjiss Nejjar, les Lakhmari, les Lagzouli, les Kassari, les Farraoukhi, les Bouhati, les Marrakvhi, les Belabesse et d'autres ne sont pas des Marocains. Leurs films aidés à l'étranger sont de facto bannis parce qu'ils servent des thèses non marocaines. quelle preuves peut avancer Asli sur cela? Aucune et je le mets au défi de me direen quoi le regard n'est pas marocain, ni les fibres de l'âme ni le grand voyage ou encore Marock ou Tenja? De la part d'un homme qui sait que le cinéma est un partage de sensibilités diverses puisque lui-même a joui de cet étatde fait pour son film et ses relations italiennes l'attestent depuis longtepps, c'est pousser le bouchon loin et vouloir juste s'illustrer comme un mauvais joueur, d'autant plus que la jeune femme en question a prposé à voir un film moins démagogue que le sien et surtout son discours est loin d'être aussi tendancieux et ciblé que celui d'Asli qui en se mélangeant les pinceaux nous a gratifié d'une saillie très moralisatrice et à des visées éloctorales très définies. Si 2007 veut que des gens du cinéma jouent sur l'image pour nous préparer à quelque ras de marée que se soit, Asli tente de se positionner et c'est son droit, mais nous, vous et moi, ceux qui rêvent de plus de liberté d'expression, ne mangeons pas de ce pain là. Amen.