Les 100 qui ont fait 2005 Toutes les conditions étaient réunies pour que Yasmina Baddou réussisse en politique. Déjà l'appartenance de Abderrahmane Baddou, son père ( ex-ambassadeur et sous secrétaire d'Etat aux affaires Etrangères sous le mandat de M'hamed Boucetta ) au parti de l'Istiqlal a fait d'elle une militante convaincue aux idéaux de ce parti. Dès l'âge de 25 ans, elle intègre alors cette formation et bénéficie de son appartenance au clan « fassi » pour évoluer en son sein. C'est d'ailleurs sous les couleurs de l'Istiqlal qu'elle va, quelques années plus tard, intégrer le gouvernement de Driss Jettou aux côtés de son beau-frère Taeïb Fassi Fihri, ministre délégué aux Affaires étrangères et la coopération. Elle est alors nommée Secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée de la famille. Yasmina Baddou fait de l'alphabétisation, de la condition des enfants et de la famille ses principales préoccupations. Mais, selon ses proches collaborateurs, c'est en tant que qu'élue locale à la commune d'Anfa que cette avocate de profession a commencé à faire ses preuves. Elle n'a eu aucune difficulté à s'imposer tête de liste dans cette localité. Le parti d'Abbas El Fassi avait voulu profiter de sa popularité ainsi que de sa notoriété et son statut de conseillère juridique auprès de la wilaya de Casablanca pour gérer les grands dossiers épineux. Par son engagement dans la société civile, elle est membre d'une association de réflexion et d'orientation qui porte le nom d'Aliance Pro, Yasmina Baddou boucle la boucle