Ils pèsent 1,5 MDH en face de 232 milliards de numéraire en circulation. La coupure de 200 DH, billet de prédilection des contrefacteurs. Environ 9800 billets détectés en 2017 Le faux monnayage est sous contrôle de BAM. Selon le dernier rapport de la banque centrale sur la stabilité financière, l'institut d'émission a détecté 9 753 faux billets en 2017, en repli de 25% en nombre et 21% en valeur. Considérées en nombre, la tendance d'évolution à la baisse concerne toutes les dénominations. De même, le nombre des faux billets par million de billets en circulation est passé de 8,6 à 6,1 d'une année à l'autre. Eu égard au numéraire en circulation ayant atteint 232 milliards de dirhams à fin 2017, la valeur des faux billets décelés qui avoisine 1,5 million de dirhams ne constitue aucunement un dommage à l'économie. Les contrefacteurs ont tendance à cibler la coupure de 200 DH qui représente, à elle seule, 62% du nombre total de contrefaçons contre 24%, 8% et 6% respectivement pour les coupures de 100, 50 et 20 DH. Quant aux fausses pièces de monnaie, aucune contrefaçon n'a été détectée par BAM en 2017. De son côté, le nombre détecté de faux billets de banques étrangers a reculé pour les principales devises à savoir le Dollar américain et l'Euro, représentant des évolutions respectives de l'ordre de -18% et – 40% par rapport à 2016 Le faux monnayage au Maroc, encore une affaire d'amateurs A travers le traitement des faux billets détectés par la Banque Centrale, le faux monnayage au Maroc paraît être encore une manœuvre des contrefacteurs occasionnels et non un produit des circuits professionnels. En effet, BAM affirme que 80% des faux billets décelés sont réalisés au moyen de photocopieurs ou imprimantes couleur.