Les conseillers de la deuxième Chambre se sont penchés, lundi 10 février, sur le sujet des médias associatifs. Un vrai plaidoyer a été exprimé en faveur d'une reconnaissance juridique des radios associatives et communautaires. Il a été souligné que le Maroc est aujourd'hui en retard par rapport à la tendance internationale dans la mesure où la loi sur la communication audiovisuelle ne reconnaît pas ce genre de médias. C'est ce qui amène les ONG concernées à revendiquer des amendements à introduire dans la loi 77.03. Il est question, indique-t-on, de démocratisation du paysage audiovisuel. Un projet de loi relatif aux radios associatives est disponible, mais il paraît que les conditions et les disponibilités manquent pour qu'il soit sérieusement pris en compte.