Entre le 30 juillet et le 20 août, deux discours font attendre et espérer tous les Marocains. Deux rendez-vous devenus classiques pour l'annonce de mesures importantes qui conditionnent généralement le vécu des citoyens. Et l'on se rappelle le dernier discours du trône où, pour la première fois, une question était posée par le souverain en toute franchise sur le sort de la richesse du Maroc. Une interrogation qui continue d'alimenter les débats à tous les niveaux et d'enflammer les réseaux sociaux. Le roi a bien voulu partager cette préoccupation avec les Marocains au lieu de la traiter dans les salons fermés avec conseillers et ministres. Un nouveau style de gouvernance salutaire et qui met à plat les véritables problématiques de notre pays. Ainsi, depuis trois semaines, on ne parle que du capital immatériel et des pistes à même d'assurer au pays une meilleure répartition des richesses. De quoi améliorer les conditions de vie des plus démunis et renforcer la classe moyenne ; ce qui sécurise la solidité des fondamentaux de l'économie et pérennise la paix sociale. C'est dans cet élan d'engagement des gouvernants et de compréhension des citoyens que l'on attend ce discours de la «Révolution du roi et du peuple». Un discours qui sera certainement, encore une fois, proche des attentes des Marocains et qui responsabiliserait davantage nos gouvernants à adopter les meilleures pratiques, à honorer leurs engagements et surtout à être à la hauteur du capital confiance que leur attribue le peuple. Un rendez-vous donc dans la lignée de l'évolution marocaine.