C'est un discours plein d'enseignements et qui n'est pas passé inaperçu que le roi a adressé au monde, vendredi dernier, depuis la tribune des Nations Unies à l'occasion des travaux de la 69e assemblée générale de l'institution, qui se tiennent à New York. Dans son discours, lu par le chef de gouvernement, le roi a appelé la communauté internationale à faire face aux défis de développement socioéconomiques à travers un partenariat commun dans lequel chaque pays trouvera sa voie en raison de ses spécificités. «Le monde aujourd'hui est à la croisée des chemins» a souligné le souverain dans un véritable plaidoyer en faveur d'un nouveau monde, la seule alternative pour que l'humanité n'ait pas à supporter «les conséquences de la montée des démons de l'extrémisme, de la violence et du terrorisme, qu'alimente le sentiment d'injustice et d'exclusion, et auxquels aucun endroit au monde ne pourra échapper». Mohammed VI a indiqué également que l'évolution des Etats ne devrait être assujettie à aucune notation ou classement et qu'il est temps d'opérer le passage d'une étape à une autre dans les processus de démocratie et de développement, sans ingérence dans les affaires intérieures des Etats».