L'OCP n'est pas qu'un simple groupe industriel, mais une institution à ramifications sociales et politiques. Son statut de premier exportateur des phosphates au monde ne laisse pas les enjeux politiques étrangers à ce mastodonte. Nos ennemis ne se gênent pas pour mêler systématiquement la première richesse du pays soit à l'affaire du Sahara, soit au mode de gouvernance en haut lieu même si leur tentative s'avère, à chaque fois, être un pétard mouillé. Car OCP a su concevoir son propre printemps depuis huit années en se transformant en SA, en s'imposant des normes IFRS et de transparence, en modernisant son outil de production et en investissant sur la protection de l'environnement. En parallèle, le premier groupe marocain a su déployer une self-défense qui réussit toujours à anéantir la propagande politicienne et à rétablir la vérité, notamment sur l'exploitation présumée des richesses phosphatières dans nos provinces du sud. Cela n'a pas empêché OCP de réaliser un déploiement bien huilé d'un tissu industriel organisé en écosystèmes autour de lui. Last but not least, le groupe phosphatier a élaboré toute une politique citoyenne où il investit des milliards dans l'accompagnement de l'Etat dans ses politiques pour l'éducation, la formation, l'environnement et l'emploi. C'est un cas d'école, que nos ennemis payent cher pour l'ériger en cours de dénigrement dans les amphis de certaines universités américaines ou sur les colonnes de médias français en mal de sensations ! Mais la réponse a toujours été sans appel, comme cela était le cas cette semaine à El Jorf.