Hier, la séance hebdomadaire des questions orales au sein de la Chambre des représentants a été interrompue pour la 2e fois consécutive. La raison cette fois-ci, telle qu'invoquée par les groupes de l'opposition, est le refus du gouvernement d'inscrire à l'ordre du jour la question de la crise diplomatique entre le Maroc et l'Algérie, suite à la fusillade à la frontière commune aux deux pays. La parole n'a pas été donnée au ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile pour répondre aux demandes des présidents des groupes de l'opposition, ce qui a débouché sur un dialogue de sourds, obligeant Rachida Benmassoud à lever la séance pour consulter le président de la Chambre des représentants.