Interpellé au parlement, hier, sur la fusion des deux cimentiers Lafarge et Holcim, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Politique de la ville, Mohamed Nabil Benabdellah, a tranché net. En effet, l'opposition a mis en relief les impacts attendus de cette fusion en termes notamment de la baisse des impôts, mais a aussi critiqué les cadeaux fiscaux du gouvernement aux opérateurs ainsi que le «silence du Conseil de la concurrence» au sujet de cette opération. Le ministre a répondu que «cette fusion ne donnera pas lieu à un monopole».