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Les PME compostent leur ticket
Publié dans Les ECO le 02 - 05 - 2013

Projet TGV. Plusieurs semaines après le lancement officiel des travaux, l'heure est au bilan d'étape avant sa mise en service prévue pour 2016. . Quelle place les PME nationales peuvent-elles briguer pour participer à ce chantier pharaonique ? Les premiers éléments de réponse permettent de dresser un bilan positif pour les entreprises nationales qui couvrent certains travaux de gros œuvre au moment où des travaux plus techniques reviennent pour l'heure aux grands groupes étrangers.
«Le projet du TGV aura un impact économique direct sur le tissu entrepreneurial national». C'est un des arguments clés qui a servi à défendre le projet de la ligne à grande vitesse (LGV) contre ses principaux détracteurs. Aujourd'hui, plusieurs semaines après le lancement officiel des travaux, l'heure est au bilan d'étape. Quelle place les PME nationales peuvent-elles briguer pour participer à ce chantier pharaonique ? Pour répondre à cette interrogation, les directives du ministère de l'Equipement et du transport sont désormais claires. Il va falloir encourager la préférence nationale de façon à permettre aux entreprisses marocaines de participer à la réalisation des grands projets. Plus concrètement encore, les termes de la circulaire du ministre de tutelle, Abdelaziz Rabbah, datée du 21 février 2012, indiquent : «à compter de la réception de la présente, de fixer au niveau de tous les règlements de consultation relatifs aux marchés de travaux et d'études, une majoration de 15%, à appliquer sur les montants des offres présentées par les entreprises et bureaux d'études étrangers. Toute mesure contraire à cette disposition de préférence nationale devra recevoir mon accord préalable.». Interrogées sur l'application de ces dispositions, les PME nationales semblent globalement satisfaites.
Plus particulièrement, dans le secteur des industries métalliques, métallurgiques et électromécaniques (IMME), les petites et moyennes entreprises semblent avoir réussi à remporter un certain nombre d'appels d'offres. Même tendance du côté du secteur du BTP et du génie civil, en perte de vitesse. Le TGV leur aura permis de rebooster l'activité près d'une année après la mise en place des dispositions de la préférence nationale. Dans une approche globale, bien que les entreprises marocaines préfèrent rester discrètes quant aux différents marchés décrochés dans le cadre de ce projet, il semblerait que la majeure partie des travaux pris en charge par les PME marocaines soient ceux des «gros œuvres». Sur les chantiers plus techniques, la liste des entreprises étrangères reste plus exhaustive.
«Expertise»
L'actualité du TGV a été marquée récemment par la signature du contrat liant l'ONCF et les sociétés Ansaldo STS (Groupe Finmeccanica) et Cofely Ineo (groupe GDF SUEZ) qui viennent de remporter le marché visant à assurer la mise en place du système de signalisation de la ligne Tanger-Kénitra. Paraphé lors de la dernière visite du président français François Hollande au Maroc, ce contrat qui engage le consortium français dans le projet de la LGV prévoit la réalisation de l'ensemble de la signalisation ferroviaire, des télécommunications ainsi que du poste de commande centralisé de la LGV sur une distance de 183 kms (www.leseco.ma). Pour assurer ce chantier, l'ONCF mobilise près de 120 millions d'euros qui reviennent aux prestataires de l'Hexagone, lesquels devront fournir les équipements de télécommunication, les postes d'enclenchement informatisés de nouvelle génération, les circuits de voies, le système d'espacement et de contrôle automatique des trains, sans oublier le poste de commande centralisé qui sera localisé à Rabat. Qu'est ce qui justifie l'absence des entreprises nationales sur ces volets techniques ? Contactées, certaines entreprises qui participent au projet refusent d'y répondre. À défaut, certains observateurs expliquent ce manque de participation par la nécessite d'expertise dont les PME nationales ne bénéficient pas encore. Autre aspect sur lequel les interrogations peuvent converger : l'approche adoptée par les petites et moyennes entreprises dans ce projet qui consiste à répondre «individuellement» aux appels d'offres. Au moment où de grands groupes étrangers préfèrent aborder ces grands chantiers en groupements d'entreprises baptisés «consortiums».
Abdelaziz Rabbah
­Ministre de l'Equipement et du transport
Les ECO : Au moment où les attributions des marchés ont démarré, quelle part est réservée aux PME nationales ?
Abdelaziz Rabbah : Rappelons qu'en plus des dispositions actuellement en vigueur qui favorisent l'octroi des marchés publics à des entreprises marocaines telles que la préférence nationale, l'allotissement, la sous-traitance et le groupement d'entreprises, le nouveau projet de décret relatif à la passation des marchés a prévu l'introduction d'autres mesures pour encourager les entreprises marocaines, notamment les PME et les TPE. Ces dernières représentent d'abord une obligation pour les maîtres d'ouvrage de réserver aux PME et TPE 20% du montant prévisionnel des marchés qu'ils comptent lancer au titre de chaque année budgétaire. Elles prévoient également la possibilité de prévoir dans les CPS une clause en vertu de laquelle le titulaire d'un marché doit sous-traiter une partie de son marché et la confier à des entrepreneurs installés au Maroc, notamment des petites et moyennes entreprises.
Quels sont les critères d'éligibilité pour les PME ?
Le décret sur la passation des marchés publics donne la possibilité à tous les candidats, notamment les PME et les TPE (Très Petite Entreprise), d'accéder à la commande publique à condition qu'ils remplissent les conditions exigées par ledit décret, à savoir les capacités juridiques, financières et techniques. Par ailleurs, il est à noter que pour les marchés des travaux soumis au système de qualification et de classification, les concurrents doivent produire un certificat de qualification et de classification délivré par le ministère de l'Equipement et du transport (MET). Et à ce sujet, toutes les entreprises, notamment les PME nouvellement créées, peuvent avoir un certificat provisoire qui leur permet de participer aux appels d'offres correspondant à des classes inférieures.
Y-a-t-il une forte participation?
D'après la Trésorerie du Royaume, il y a lieu de noter que plus de 80% des marchés sont attribués aux PME et TPE dans les différents projets.


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