Après l'amorce du processus de la dématérialisation de la commande publique qui a touché les étapes de la soumission et l'enchère électroniques ainsi que la création d'une base de données des prestataires, le gouvernement examine aujourd'hui le statut de la Commission nationale de la commande publique. La feuille de route préconisée pour la prochaine année porte sur l'octroi à la commission des outils lui permettant l'amélioration des garanties des concurrents, des mécanismes de recours et de ceux de la réclamation, tout en introduisant un délai d'attente en matière d'approbation des marchés et la possibilité de la saisine directe de la commission des marchés, sans attendre les réponses du maître d'ouvrage et du ministre concerné.